Le Conseil des ministres a adopté ce mercredi un nouveau projet portant modification de la loi électorale. L’objectif, selon le gouvernement, est d’ « avoir des élections crédibles et transparentes ». Cette rectification prévoit entre autres la consultation des représentants des partis politiques pour la création de bureaux de vote et le remplacement de la carte NINA par la carte d’électeur. L’opposition se dit « inquiète » et pense que « le gouvernement a pris du retard dans l’organisation de ces élections ». Elle demande la mobilisation pour que l’élection se tienne dans les délais indiqués.
Cette modification supprime le vote par anticipation des membres des Forces armées et de sécurité. Aussi, ce projet jette un regard sur la fixation d’un délai au ministre chargé de l’Administration Territoriale, pour la proclamation des résultats provisoires du référendum. Le projet de loi prévoit également, le remplacement de la carte NINA par la carte d’électeur et la précision des informations figurant sur le bulletin de vote.
Selon ledit projet, la carte NINA peut être utilisée comme carte d’électeur en cas de non disponibilité de la nouvelle carte d’électeur. Dans une interview accordée à BBC Afrique, le Premier ministre avait annoncé, la confection de cette nouvelle carte d’électeur différente de la carte NINA pour la présidentielle du 29 juillet au Mali.
Selon Soumeylou Boubèye Maiga, cette nouvelle carte d’électeur va « mettre un terme à la polémique posée sur la transparence des élections au Mali ». L’opposition estime que les autorités doivent « proposer une maquette de la nouvelle carte à l’opinion nationale ».
Enfin, ce projet donne la possibilité à la majorité et à l’opposition de proposer des assesseurs, une réglementation plus stricte du vote par procuration, un recentrage des niveaux de centralisation des résultats au cercle et au District.
Pour l’opposition, la modification de la loi électorale est nécessaire pour une élection transparente et crédible. Cependant, elle estime que le « gouvernement a pris du retard dans l’organisation de ces élections ». Selon Tiebilé Dramé président du PARENA, membre de l’opposition, il est nécessaire que tout le monde se mobilise pour que l’élection se tienne dans les délais indiqués.
Tiebilé Dramé président du PARENA, membre de l’opposition
Studio tamani