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LUTTE CONTRE LA CORRUPTION: L’opinion s’interroge !

Depuis le changement de régime par ce double coup d’État militaire, et contre le président Ibrahim Boubacar Kéita, et contre le président Bah N’Daw et son Premier ministre Moctar Ouane, la lutte contre la corruption et la délinquance financière suscitent des interrogations.  

 

Lutter contre la corruption et la délinquance financière, un tonneau qui fâche très sérieusement au sein non seulement de l’appareil de l’État, mais aussi à des niveaux de l’administration judiciaire. Lutter contre la corruption, faire la lumière sur les nombreuses malversations financières commises sous le régime du président Ibrahim Boubacar Kéita durant surtout ces 7 dernières années. Tel est l’un des objectifs du Premier ministre, M. Choguel Kokalla Maïga, comme souligné dans le Plan d’Action de sa forte équipe gouvernementale, le Plan 2021-2022.

D’où la volonté de créer ou mettre en place ‘’une gouvernance de rupture et d’exemplarité’’. Plusieurs dossiers sont en effet sur la table et doivent être traités. De gros dossiers relatifs à la corruption et la délinquance financière. En effet, l’ancien Premier ministre, non moins ancien ministre de la Défense et des Anciens combattants, Soumeylou Boubèye Maïga et Mme Bouaré Fly Sissoko, ancienne ministre de l’Économie et des Finances ont été placés sous mandat de dépôt par la Chambre d’Accusation de la Cour Suprême, le 26 août 2021.

En plus de l’achat de l’avion présidentiel, l’affaire provoquée suite à l’achat d’équipements militaires surfacturés dans le dos de l’État et du peuple malien fuse dans le lot. Depuis, aucune autre décision de justice n’est assortie. Même si des arrestations ont été faites dans ce sens. Ces arrestations semblaient offrir à la lutte contre la corruption et la délinquance une force ou un démarrage qui pourrait permettre aux acteurs de la justice de disséquer tous les contours de toutes les affaires dont ils n’ont pas pu s’investir par faute d’avoir empêché par de mains puissantes ou cachées.

Oui, c’est ce que beaucoup de nos compatriotes maliens pensaient en vrai, mais avec les dossiers, gros dossiers de détournement de fonds publics ou de deniers publics sont nombreux. Ceux-ci ne se seraient pas analysés comme il le faut, pensent beaucoup de Maliens. L’affaire Bakary Togola, par exemple. Celle-ci en serait la parfaite illustration, selon beaucoup de Maliens déçus du dénouement de cette affaire. Car celui-ci a été libéré pour faute de preuve pour être condamné, selon les lois et les textes du pays.

L’opinion nationale reste pourtant sceptique par rapport à la question de justice malgré les actes que posent les autorités de la transition.

Moriba DIAWARA  

Source : LE COMBAT

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