La cérémonie d’ouverture était placée sous la coprésidence du ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale, chargé de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale, le colonel-major Ismaël Wagué, assurant l’intérim du garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Mamadou Kassogué, et le ministre de la Refondation de l’Etat, chargé des Relations avec les institutions, Ibrahim Ikassa Maïga.
C’était en présence du Vérificateur général, Samba Alhamdou Baby, et du président du CNSC, Boureima Allaye Touré. En plus des représentants des autorités judiciaires et des autres structures impliquées dans la chaîne de la lutte contre la corruption et de la délinquance économique et financière, une centaine de représentants d’organisations de la société civile y ont pris part.
Dans ses mots de bienvenue, le président du Réseau des communicateurs traditionnels (Recotrade) a formulé des bénédictions de paix et de réconciliation pour l’ensemble du pays.
A son tour, le coordonnateur des chefs de quartier, Seydou Sangaré, a formulé des mots de remerciement et affiché toute sa satisfaction avant d’appeler nos compatriotes à la réconciliation et à l’unité.
Pour la représentante du maire de la Commune VI, Mme Aminata Diakité, la corruption et de la délinquance financière faussent le libre exercice de la concurrence entre les acteurs économiques et doivent être condamnées, car leurs auteurs détournent les fonds destinés au développement.
Quant au président du CNSC, M. Touré, il dira qu’il que les organisations membres sans exception de la société civile s’engagent à informer, communiquer, sensibiliser les populations sur les effets pervers de la corruption et de la délinquance financière. C’était pour lui l’occasion de saluer le travail gigantesque et les actions engagées dans la lutte contre la corruption et la délinquance financière. “Je donne l’assurance et l’engagement que la société civile jouera toute sa partition” et “je sais compter sur la synergie entre le BVG, les autorités judiciaires et l’ensemble des acteurs engagés dans cette lutte pour arriver à bout de ce phénomène”, dira-t-il.
Dans ses mots de cadrage de la journée, le Vérificateur général Samba Alhamdou Baby, dira : “C’est le lieu pour nous de renouveler avec conviction et détermination notre adhésion sans faille à la volonté inébranlable de S. E. M. le président de la Transition, chef de l’Etat, dans le cadre de la lutte contre la corruption et la délinquance économique et financière. Notre contribution, en termes de vérification et d’évaluation de politiques publiques, s’exercice bien évidemment dans le respect du rôle des autres acteurs de la chaîne de la lutte contre la corruption et la délinquance économique et financière. C’est la raison pour laquelle un partenariat a été établi avec le Conseil national de la société civile pour lui permettre une meilleure dissémination et sensibilisation autour du rapport annuel du Vérificateur général”.
Le ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale, chargé de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale a, dans son discours d’ouverture, remercié le Vérificateur général et le CNSC pour cette initiative qui entre dans le cadre de la semaine nationale de lutte contre la corruption avant de rappeler l’engagement ferme des autorités de la Transition à circonscrire ce fléau.
Après ces mots, un magazine TV de 24 minutes réalisé à l’occasion du 20e anniversaire de la création du Bureau du Vérificateur général (BVG) a été projeté. Les participants ont pu voir les interviews des trois Vérificateurs généraux Sidi Sosso Diarra (2003-2011), Amadou Ousmane Touré (2011-2018) et Samba Alhamdou Baby, actuel Vérificateur général qui ont donné d’amples informations sur l’historique du Bureau, les difficultés rencontrées et les réussites. Un extrait du discours de Son Excellence le colonel Assimi Goïta, président de la Transition, chef de l’Etat, témoignant sa détermination à lutter contre la corruption et la délinquance financière conclut le magazine.
Juste après, Adama Konaté, chargé de partenariats, a fait un exposé sur le BVG et les structures de contrôle au Mali. Ensuite, le Vérificateur Drissa Mamadou Coulibaly, directeur de la formation, du personnel et de la documentation et Ibrahima Katilé, chargé de dossiers à la Cellule juridique, tous du BVG, ont présenté le Rapport annuel 2022 du Vérificateur général.
Dans leurs exposés, ils se sont appesantis sur le fondement dudit rapport, son architecture, sa synthèse par type de mission, la situation des transmissions et dénonciations aux autorités judiciaires et la participation du BVG aux activités des organisations de la société civile et d’autres partenaires en 2022.
La cérémonie a pris fin avec une série de questions-réponses enrichissantes.
Source BVG