Le partenariat entre le gouvernement des États unis et celui du Mali a été lancé. Ce nouveau partenariat qui durera 5 ans, vise à promouvoir la sécurité alimentaire. L’information a été donnée, hier à l’ambassade des États Unis en présence du ministre de l’Agriculture, Moulaye Ahmed Boubacar.
Cette initiative aidera les organisations de producteurs et les agriculteurs à accroitre leur capacité à mieux cultiver, récolter, traiter et transformer les produits agricoles. Après une première phase à laquelle il était sélectionné, le Mali a été à nouveau sélectionné par les Etats Unis pour cette nouvelle phase de l’initiative “Feed the Future” du gouvernement américain. Et cette stratégie quinquennale qui s’appuie sur les initiatives “Feed the Future” de l’USAID, est actuellement en cours et soutient le Plan National d’Investissement Agricole du Mali ainsi que le Plan d’Action Multisectoriels pour la nutrition et les priorités nationales en matière de résilience.
Pour l’Ambassadeur des Etats Unis au Mali, Dennis B. Hankins, la nouvelle stratégie quinquennale investit dans l’agriculture malienne, permettra d’améliorer les perspectives économiques et aidera les familles à produire des aliments de haute qualité générant des revenus, permettant aux communautés de faire face aux difficultés.
Présent à cette cérémonie, le ministre de l’Agriculture, Moulaye Ahmed Boubacar se dit satisfait. Car explique-t-il, l’agriculture est une priorité pour le gouvernement malien. Raison pour laquelle, il a salué l’initiative de l’Ambassade américaine. Le premier responsable du département de l’agriculture a également affirmé que l’agriculture contribue à l’économie nationale à travers la stabilité sociale du pays, la création d’emplois, d’activités génératrices de revenus, la sécurité alimentaire et nutritionnelle entre autres. “Le Mali possède d’énormes potentiels dans le secteur du développement rural non encore exploités judicieusement. En 2018, le secteur primaire a occupé environ 80% de la population active, fourni près de 20% des recettes d’exportations à travers le coton, le bétail sur pied, les cuirs et peaux, le poissons, les fruits et légumes et la gomme arabique et contribue pour 32,2 % au produit intérieur brut réparti comme suit: agriculture vivrière (12%), coton (2,6%), élevage (12,4%), pêche (2,6%), exploitation forestière (2,2%) et activités extractives (0,4%)”, a expliqué Moulaye Ahmed Boubacar.
Un fabricant de produits de bétails a apprécié l’initiative des Etats Unis à travers son programme USAID. “C’est une très bonne initiative. Je suis très content, parce que les revenus au niveau de certaine famille à augmenter. Aussi, la mortalité au niveau des bêtes a diminué”, s’est réjoui Adama Dembélé, un exposant…Lire la suite sur Aumali
Zié Mamadou Koné
Source: L’ Indicateur renouveau