La directrice du service de l’action anti-mines des Nations Unies (UNMAS), Agnès Marcaillou, a plaidé jeudi pour l’augmentation du financement de leurs opérations dans la région du Sahel lors d’une conférence de presse à Genève.
“Ce que nous avons vu depuis quelques années, depuis l’effondrement de la Libye, c’est une diversion des flots d’armes qui sont sortis de la Libye et qui sont arrivés en Afrique de l’Ouest et qui ont exacerbé les problèmes qui existaient déjà au Mali”, a expliqué Mme Marcaillou en marge de la 23e réunion des directeurs nationaux de programme d’action contre les mines et de la semaine d’action contre les mines.
L’UNMAS, qui joue un rôle clé dans les stratégies contre les engins explosifs improvisés, a conseillé et soutenu les casques bleus et les pays contributeurs de police, a-t-elle fait savoir.
A mesure que la complexité et le nombre d’attaques augmente, le service onusien “à lui seul n’a pas la solution à la menace dans la région”, a souligné la directrice, appelant à une approche globale.
“C’est le renforcement du secteur de sécurité, la formation des personnel, mettre en place plus d’argent et plus de capacité de plus d’engagement du pays hôte pour répondre à son problème”, a conclu Mme Marcaillou.