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LUCARNE: L’humilité coupable de Me Demba Traoré

Nous allons aujourd’hui nous lancer dans une plaidoirie. Nous devons le faire pour plusieurs raisons, d’abord pour rétablir les choses dans un sens raisonnable, mais surtout pour faire comprendre que dénigrer une personne peut nuire sur beaucoup de plan.

Ces derniers temps nous avons observé à travers des articles dans les journaux, dans les commentaires d’animateurs de revues de presse sur certaines radios, et sur des vocaux qui passent sur des plateformes en ligne, des obscénités concernant Me Demba Traoré, un cadre en vue de l’URD. Les propos portent sur les options de candidature au sein du parti de la poignée de main. Une actualité qui fait un énorme buzz médiatique présentement sur toutes les plateformes maliennes.

Le secrétaire chargé de la communication du parti est probablement considéré comme candidat, ce qui fait que tous ceux qui veulent être des candidats du parti, ou leurs supporteurs pensent que le jeune avocat qui a été proche de feu le candidat naturel Soumaïla Cissé est l’obstacle à évacuer. Donc par l’intermédiaire d’une certaine presse, et avec le concours de certains hommes de médias on le matraque sur les plateformes, et souvent avec grande ironie, en véhiculant qu’il n’a pas de moyens financiers, ou que son physique filiforme n’est pas approprié pour être président de la république. Malheureusement on ne parle jamais de ses compétences, ni de sa fidélité à l’endroit de feu le président fondateur du parti.

Il aurait été pourtant intéressant de révéler qu’il existait une parfaite osmose entre le jeune cadre et son mentor. Pour ceux qui les approchaient, il était bien aisé de constater l’affection du vieux envers son disciple. De sa petite voix, on l’entendait fréquemment dire : « Allez y voir Demba » ou « Demba, tu t’occupes de ça » ou encore « Demba, tu nous introduis ». D’ailleurs cette formidable considération que le président Soumaïla lui portait se trouve être l’une des causes de cette antipathie terrible à son égard. Pourtant Demba, en tant que porte-parole du parti, n’a jamais annoncé sur aucun media qu’il est candidat. Il a juste fait savoir que cette question n’est pas encore à l’ordre du jour au sein du parti. Qu’au moment opportun la direction informera comme à l’accoutumé. Mais malgré cela, aujourd’hui on veut l’appauvrir comme Job, à défaut d’avoir pu le transformer en pauvre type. Une véritable cabale qui veut le sortir du jeu, parce qu’il a des atouts évidents à pouvoir faire valoir au moment venu.

Ceux qui sont dans cette campagne de dénigrement doivent penser qu’ils desservent le parti, et surtout ils ne servent même pas leur propre candidature, car un parti divisé par des rancœurs n’arrange aucune candidature.

Demba est présenté comme un sans jeton notoire. Tel un malpropre qui n’arrive même pas à subvenir à ses besoins. C’est vrai que Demba vient de loin, mais ce monsieur a, brique par brique, su se construire. Il n’est pas né avec une cuillère en or dans la bouche. D’ailleurs pendant les vacances de son enfance à Sabalibougou, le jeune Demba n’hésitait pas à suivre ses jeunes voisins sarakolés, pour aller cirer des chaussures à travers la ville. Il sait même formidablement le faire encore. Le petit budget ainsi constitué, lui permettaient d’avoir plus de fournitures à la rentrée scolaire. Il dit se rappeler encore des matchs du championnat de football du Mali regardés, bien perché à la tribune serpent, sur les hauteurs de Médine, au-dessus du stade Omnisport de Bamako. Mais malgré une enfance qui n’a pas été facile sur le plan financier, il n’a pas succombé à la délinquance tout autour de lui. Il a pu tenir, même en étudiant tablier, qui vendait des cigarettes et autres babioles pour se trouver son frais de transport. C’est ainsi qu’il a pu finir ses études supérieures en droit, puis devenir avocat, et être aujourd’hui collaborateur dans un grand cabinet d’avocat de la place. Les contrats de son cabinet lui permettent de vivre bien au-dessus de la moyenne malienne, et surtout loin de la corruption. Me Demba Traoré est aujourd’hui un jeune avocat malien qui a une grande notoriété, et bien respecté par ses pairs. Parallèlement il apporte dans un silence religieux énormément d’assistances à des personnes qui ont perdu tout espoir. Cela il le fait sur le plan professionnel, à travers des aides judiciaires. Mais sur un plan purement social, il contribue aussi à soulager des démunis dans son quartier, dans sa commune et même au-delà. Les allers et venus dans ses maisons constituent de bonnes preuves pour étayer ces dires.

Me Demba se caractérise avant tout par sa constance, sa compétence et une grande capacité de reconnaissance. De son départ du Cnid à aujourd’hui, personne ne l’a vu manqué une seule fois de respect à Me Mountaga Tall, partout il reconnait en ce grand monsieur comme son mentor initiateur. A ceux qui lui demandaient de quitter un vieux comme Soumaïla Cissé, il leur retorquait que ce dernier savait comment sauver le Mali, que ce sont eux qui devaient plutôt les rejoindre. Comme ses qualités sont avérés, et elles lui ont permis d’être conseiller municipal, député et ministre, il faut alors se rabaisser pour l’attaquer ailleurs.

Mais qui peut dire qu’il a l’argent pour une campagne présidentielle ? Même Soumaïla était parrainé, et il ne l’a jamais caché. Aussi comment la corpulence d’un candidat peut le disqualifier ? Abdou Diouf et Paul Kagamé n’ont jamais eu des physiques de combattants de sumo, et Omar Bongo se faisait confectionner des souliers spéciaux.

Les médias et les hommes de médias qui sont utilisés pour ces œuvres de bassesse doivent savoir qu’ils sont en train de dénigrer des familles entières. Il est très dur d’entendre autant de méchancetés sur son fils. Aussi des enfants sont souvent traumatisés par des écarts de langage d’animateurs qui pensent se battre pour aller nourrir les siens. Dépassons la passion.

Par ailleurs à l’URD, nous devons savoir que beaucoup veulent dégager l’obstacle que nous constituons, et cela à tout prix. Notre premier combat doit être de savoir tenir en bloc. Le reste nous saurons le gérer, comme d’habitude, à l’interne.

Moussa Sey Diallo, élu URD

Source: Mali24

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