Le torchon brûle entre les agents de l’OPAM et le Commissaire à la Sécurité alimentaire. Le Dr Oumar Ibrahim Touré est accusé de vouloir réduire les missions de l’Opam en se chargeant lui-même de l’acheminement des céréales à destination. Le personnel de l’office menace d’aller en grève illimitée si rien n’est fait.
Rien ne va entre le ministre, commissaire à la sécurité alimentaire, Oumar Ibrahima Touré et les agents de l’office des produits agricoles du Mali (Opam) pour cause ces derniers accusent le commissaire d’outre passer ses droits en s’ingérant dans ses missions à savoir conduire les opérations de transports.
En rappel de la communication du conseil des ministres de septembre 2017 où il a été décidé des modalités de mise en œuvre des opérations de transports des distributions alimentaires gratuites, laquelle décision donnait la latitude à l’Opam conformément à ses missions d’assurer la gestion des opérations de distributions alimentaires; le ministre commissaire à la sécurité alimentaire et l’Opam sont toujours à couteau tiré sur la paternité portant attribution des 120 tonnes de riz aux femmes de Kidal.
Dans une adresse à l’Opam, le Dr Oumar Ibrahima Touré demande le déstockage d’une dotation de 120 tonnes de riz pour les femmes de Kidal dont le transport sera effectué par une structure autre que l’Opam.
D’autre part le Dr Touré est accusé de confier l’acheminement des céréales au secrétariat technique et financier relevant de sa structure pour des raisons obscures dont lui seul détient le fin mot.
Poursuivant leur accusation, le personnel de l’Opam charge le commissaire à la sécurité alimentaire de violation de la loi qui notifie à l’Opam ses missions qui tournent autour de la gestion des opérations de distributions alimentaires gratuites.
« Les missions de l’Opam ne sont pas négociables et on ne va lésiner sur aucun recours pour rentrer dans nos droits. On refuse d’être réduit juste en magasin de stockage, s’il le faut nous allons entamer une grève illimitée, s’il le faut également nous allons mettre la pression sur notre PDG car il ne doit pas céder, nous sommes les agents de l’Opam et nous connaissons nos mission… » se sont ainsi révoltés certains agents de l’office.