Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, et le Conseil de sécurité ont condamné fermement jeudi une attaque contre un convoi de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation intégrée au Mali (MINUSMA), qui a causé la mort de six casques bleus et blessé cinq autres.
L’attaque a eu lieu jeudi sur l’axe Goundam-Tombouctou, dans la région de Tombouctou. Les casques bleus tués et blessés sont du Burkina Faso.
“Le secrétaire général rappelle à toutes les parties que les attaques contre les casques bleus des Nations Unies constituent une grave violation du droit international et demande instamment que tous les responsables soient rapidement traduits en justice”, a dit son porte-parole dans une déclaration à la presse.
Il a ajouté que ces attaques n’affecteront pas la détermination des Nations Unies à soutenir le peuple malien et le processus de paix, y compris à travers son assistance à la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali.
L’attaque de jeudi porte le nombre total de victimes d’actes hostiles depuis le début de la mission, le 25 avril 2013, à 42 casques bleus tués, dont dix en 2015, et 166 casques bleus blessés.
Le secrétaire général a salué les hommes et les femmes qui servent au sein de la MINUSMA pour leurs efforts destinés à apporter une paix durable au Mali dans ces conditions difficiles.
Il a présenté ses sincères condoléances aux familles des victimes et au gouvernement du Burkina Faso, et a souhaité un prompt rétablissement aux blessés.
Dans une déclaration à la presse, les membres du Conseil de sécurité ont également présenté leurs plus sincères condoléances aux familles des victimes, ainsi qu’au gouvernement et au peuple du Burkina Faso.
Ils ont appelé le gouvernement du Mali à enquêter rapidement sur cette attaque et à traduire les responsables en justice, soulignant que les attaques visant des casques bleus peuvent constituer des crimes de guerre.