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Loi 2015-052 du 18 décembre : les femmes sur le ring

Les femmes, qui ne badinent pas pour leurs intérêts, sont montées sur le ring, ce 8 octobre 2020, pour se défendre contre les autorités de la transition qui ont osé grignoter sur la loi 2015-052 du 18 décembre 2015, instituant des mesures pour promouvoir le genre dans l’accès aux fonctions nominatives et électives. Avec 4 ministres dans l’équipe Moctar Ouane sur 25, soit 16%, les femmes estiment qu’elles ont été poignardées dans le taux. Pour cela, elles ont battu le pavée pour aller remettre une déclaration au PM. L’action a été diversement appréciée par les internautes sur les réseaux sociaux. Pour n’avoir pas bronché alors que les droits de leurs enfants étaient violés pendant deux bonnes, les mères sont sur le banc des accusés suite à cette sortie. Ces échanges parfois houleux sur la toile font l’objet de votre Facebookan du jour !

 

Yas Coul : Ko les femmes battent le pavé wahhhhh… Dites-leur d’aller voir sur la page de Malick Konate. Le jeune homme m’a guéri.

Malick Konate : on a violé les droits de vos enfants ici, c’est à dire, droit à l’Éducation et à la santé. Vous étiez où ? Maintenant, ko on a violé loi 052 dron, vous êtes dehors. Ayé sabali hein !

Rha Koumare : Djiii ! C’est descendu directement dans mon cœur comme de l’eau glacée. Merci Malick Konate, vous êtes un 10.

Mariam Koné : et puis, celles qui se sont battues pour cette loi ont été marginalisées par ces dames aux gros foulards qui ne veulent pas laisser la place aux futures générations.

Abdoulaye Ouologuem : et toi tu étais où quand ils ont violé cette loi, c’est ça que toi et tes amis M5 et Cmas dénonçaient avec IBK non ? Mais maintenant que vous avez eu gain de cause, vous refaites la même chose.

Mahamadou Diarra Capi : Abdoulaye Ouologuem, personne n’est contre l’application de cette loi, mais dans un pays sérieux elles allaient manifester pour l’avenir de leurs enfants.

Amina Dicko : pourquoi pas les papas, tontons, grands frères, etc. qui êtes restés en marge de cette lutte ? Ne voyez pas les femmes comme celles qui doivent tout faire pour la réussite des enfants. Malick Konate, je ne te reconnais plus heinn.

Amina Dicko : Malick Konate, gazés en quoi faisant ? An ga sabali doni. Les jeunes et les femmes sont les couches oubliées dans la gestion du pays et si on se met à nous dénigrer sur la toile, nos luttes seront vaines.

Maya Ouattara. Haha, donc les papas des enfants ne sont pas concernés par les droits de leurs enfants quoi ? Et les maris ne sont pas concernés par la santé de leurs femmes quoi ? C’est juste une demandaison ?

Papis Sisi : Malick Konate, les Mamans sont sorties pour l’éducation de leurs enfants, il ne faut pas oublier.

Hairai Alassane N’diaye : une loi qui n’a jamais été respectée au Mali.

Abdel Rahamane Sy : leur ministère de tutelle est devenu ministère de 08 mars. Nous (femmes, hommes) devons revoir notre priorité.

Wara Bouaré : il y a huile rapide dans 052 pour la bouche des ‘’grobenet’’…mais pour l’éducation et la santé, les ‘’grobonets’’ de Bamako ont de l’argent pour s’en sortir et les autres pauvres ne sont pas considérées.

Souleymane Samake : désolé M. Konaté, leurs enfants sont dans les écoles privées. Sinon, ce n’est pas cette femme qui fait le petit commerce pour soutenir son mari qui va se pavaner pour revendiquer la loi 052.

Sambaly Dembele : des opportunistes… où étiez-vous quand vos enfants étaient dans la rue pendant 2 ans ?

Aboubacar Bouaré : ‘’Walayi afo tougou’’. Tout est basé sur des intérêts personnels. Le Mali est foutu avec ce genre de comportement.

Mohamed Amadou Zouroukou : nous allons nous battre pour abroger cette loi taillée sur mesure.

Alpha Sangare : il faut leur passer le message. Dans ce Mali-là, on ne vise que ses propres intérêts.

Camara Souley Amin Fodé : c’est quoi cette hypocrisie de M. KONATÉ ? Il a soutenu bien de marches ces derniers temps non ? Maintenant comment par hasard il s’offusque que certaines veulent marcher. M. KONATÉ, elles ont droit à la marche point barre.

Modibo Mariko : Tchiee KO loi 052 waaa ? Elles étaient où à l’époque ? Est-ce que cette loi était respectée dans les précédents gouvernements ? Qu’elles nous laissent aller à l’essentiel
Salia Diabaté : tout à fait Malick. Certainement pour elles, le droit au poste vaut mieux que celui à l’éducation de leurs enfants.

Ganfoud Yaya Mint Badi : diaaaa les femmes peuvent marcher koye. Elles ne peuvent pas pour leurs enfants alors que ça doit être leurs priorités, mais à cause de la violation de la loi 052 elles marchent. Moriya ne dabali bana.

Abou Kone : même celui qui a élaboré cette loi ne la respecte pas à plus forte raison que le Mali.

Kadiatou Cissé : donc, les papas, les tontons, les frères, les grands-papas ne sont pas concernés par les combats pour l’éducation des enfants ? Il faut que les femmes mènent tous les combats quand ils se reposent ?

Mouadji Niang : non, ces opportunistes ont toutes leurs enfants dans les écoles privées. Celles dont les enfants n’étudiaient pas, c’étaient ces braves femmes rurales.

Mame Fadiga : en tout cas, tu as raison. À ce rythme-là, nous allons détruire ce beau pays.

Papis Sisi : Ce n’est pas contre la violation de la loi 052. Il faut la mémoire sélective, pour ne pas se souvenir que femmes sont sorties pour l’éducation de leurs enfants.

Abou Kone : vraiment, celles qui sortent pour aller réclamer leurs droits ne connaissent que Bamako alors que le Mali ne se limite pas seulement ici.

Doumbia Abdoulaye : il faut qu’on arrête de ne penser qu’à soi dans ce nouveau Mali.
Aboubaker Kerry : les enfants vont-ils faire aussi leur marche pour revendiquer leurs droits ?
Mamadou Dagnoko : cette loi doit-être même abrogée, car il n’y avait pas une autorité sérieuse.

Source : INFO-MATIN

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