Le Président Directeur Général de l’Office du Niger, Dr Mamadou M’Baré Coulibaly s’est rendu à Paris-Nîmes (France) du 16 au 18 octobre dernier afin de visiter l’un des grands et puissants groupes du monde agricole : BRL qui a une expérience avérée dans le domaine d’irrigation et d’exploitation agricole. Pour la circonstance, le patron du géant de la riziculture malienne était accompagné de son chef service maintenance du réseau hydraulique, M. Abdramane Coulibaly. A son retour le PDG se dit très impressionné de la haute technologie française. Lisez plutôt le carnet de ce voyage fascinant et très prometteur pour notre agriculture.
Le monde entier est confronté, de nos jours, à des déficits hydriques et hydrologiques dus aux effets néfastes du changement climatique. Afin de faire face à cette crise d’eau qui risque de compromettre la lutte contre l’insécurité alimentaire, des nouvelles altératrices de bonnes techniques de gestion de l’eau s’imposent à l’Office du Niger. Si ce géant de la riziculture au Mali et dans la sous-région veut trouver une solution durable pour ne pas dire définitive à cette crise, il doit impérativement évoluer vers des systèmes d’irrigations économiquement rentables en termes d’économie d’eau. Faisant foi de ce constat que le Président Directeur Général de l’Office du Niger, Dr Mamadou M’Baré Coulibaly s’est rendu à Paris-Nîmes du 16 au 18 octobre dernier afin de visiter un grand et puissant groupe : BRL qui a une expérience avérée dans le domaine d’irrigation et d’exploitation agricole. Pour la circonstance, le patron du géant de la riziculture était accompagné de son Chef Service Maintenance du Réseau Hydraulique, Abdramane Coulibaly.
L’objet de la mission était de s’imprégner de riches expériences acquises par le groupement BRL dans la bonne gestion de l’eau d’irrigation et de la maintenance des ouvrages hydrauliques et hydro-agricole pour améliorer l’utilisation rationnelle des potentiels en terres irrigables dans la zone Office du Niger. Cela à travers la découverte des différentes techniques d’irrigation, le mode d’organisation autour de la gestion de l’eau, la découverte de logiciels permettant de contrôler la gestion de l’eau et les installations hydrauliques informatisées.
Le choix du groupe BRL, à travers sa direction BRL Exploitation n’est pas, du tout, un heureux hasard, car cette entreprise est pour la France, ce qu’est l’Office du Niger pour le Mali dans le domaine d’irrigation et d’exploitation agricole.
La mission a permis de visiter plusieurs systèmes d’irrigation et des modèles de gestion de l’eau d’irrigations qui pourront être exploités et mise en œuvre dans les futurs projets de développement agricole durable de la zone Office du Niger. Très impressionné par le savoir-faire et l’expérience du groupe BRL, le PDG de l’Office du Niger, Dr Mamadou M’Baré Coulibaly a déclaré, à son retour du voyage, à ses collaborateurs ceci : « Nous avons été à l’école, celle des expériences surtout en ce qui concerne la formation des agriculteurs dans les nouvelles techniques d’irrigation (goutte à goutte et par aspersion) et l’essai de nouvelles variétés de cultures. Nous avons aussi compris comment la maitrise du changement climatique se fait à travers des données météorologiques ainsi que la bonne pratique des traitements phytosanitaires. Nous avons été fascinés par l’irrigation des parcelles à partir des bornes d’eau bien calibrées et à travers des conduites sous pression ».
En plus des visites guidées sur le terrain, le patron de l’Office du Niger a eu une séance de travail avec le Directeur général du groupe BRL. Pour la petite histoire, c’est BRL Ingénierie qui a la charge de l’étude de faisabilité économique du Projet de Développement de l’Agriculture Irriguée et Commerciale (PDIAC) portant sur l’aménagement hydroagricole de 8.800 ha à Alatona en zone Office du Niger financé par la Banque Mondiale.
Les discussions ont porté sur la rentabilité du projet, les critères de sélections des promoteurs privés désirant investir sur les parcelles agricoles à aménager à Alatona, le mode de gestion de l’eau et les nouvelles techniques d’irrigation préconisées. Et enfin sur l’appui conseils aux exploitants familiaux. En conclusion, les deux parties sont convenues de la nécessité de renforcer le partenariat afin de dégager une synergie d’action pour faire face à la crise d’eau et d’assurer un développement harmonieux des aménagements hydroagricoles pour assurer une véritable sécurité alimentaire dans notre pays.
Source : CCOM/ON
L’Enquêteur