Écrivaine et socio-anthropologue spécialisée en socio-économie du développement, Fatoumata Keita est auteure de nombreuses œuvres, dont Polygamie, gangrène du peuple (Nouvelle, NEA 1998), À toutes les Muses (Poésie, Les éditions du Mandé, 2014), une trilogie (Sous fer, Roman, 2013, Sahélienne / Harmattan, Quand les cauris se taisent, Roman, 2017, Sahélienne et Les mamelles de l’amour, Roman, Sahélienne 2017), Crise sécuritaire et Violences au Nord du Mali (Essai, Sahélienne 2014), J’aimais cet homme qui chantait le fleuve, recueil de poésie (Photos de Michel Calzat).
Elle a été publiée en France parmi les écrivains de la résistance dans un ouvrage collectif « Guetter l’aurore », aux éditions La passe des vents, portant sur les littératures de résistance de 1944 à 2014. Elle est membre du Parlement des écrivaines francophones et a été intronisée reine Ashanti au Ghana avec la distinction « Honorary Member » de la PAWA (Panafrican writers association). Épouse Niaré, Fatoumata Keita s’intéresse actuellement à la littérature pour enfants, avec des contes et légendes du terroir illustrés, sous la forme de bandes dessinées. Elle nous conseille quelques ouvrages en cette période « spéciale ».
Pour les enfants
« Biti et Fili », conte illustré, Fatou K, Figuira Éditions. « Je conseille ce livre parce qu’il enseigne la valeur du pardon et que nous en avons besoin dans ce contexte de crise qui perdure ».
« Sadian et Bilissi », conte Illustré, Fatou K, Figuira Éditions. « Je conseille la lecture de ce conte parce qu’il enseigne l’acceptation de la différence dans le vivre ensemble. Nous avons besoin de cette notion dans un contexte de réconciliation et de dialogue interculturel ».
Pour les adultes
« Sira ou les Divas de la capitale », roman de Modibo Touré, Innov Éditions. « Je conseille ce livre parce qu’on a besoin de rêver en ces temps de trouble et d’angoisse causée par l’épidémie de Covid 19 ».
« Silence, on démocratise », du Professeur Issa N’Diaye, et « Tunkaranke », de Ismaïla Samba Traoré. « Je conseille ces deux livres parce que ces grandes voix du Mali méritent d’être lues et entendues ».
Fatoumata Maguiraga
Journal du Mali