Pour pouvoir dire en quoi consiste l’intensification de l’élevage, il faut d’abord parler de l’élevage et des problèmes auxquels sont confrontés les éleveurs dans les pays du Sahel. On peut affirmer que le Mali est un pays d’élevage à vocation essentiellement agropastorale. Le capital animal comprend pratiquement toutes les espèces d’animaux domestiques et près d’une trentaine de races animales. Le cheptel national compte aujourd’hui environ 9 millions de bovins, 13 millions d’ovins, 18 millions de caprins et de 960 000 de camelins.
Dans les économies des familles, l’élevage est le deuxième poste après l’agriculture. Mais c’est un élevage traditionnel dit transhumant, parce que l’éleveur se contente de conduire le troupeau à la recherche de pâturage et d’eau. Ce qui n’est plus possible aujourd’hui pour plusieurs raisons. Il faut donc procéder autrement pour rendre cette activité moins coûteuse, exerçant moins de pression sur l’environnement, et surtout plus rentable financièrement.
RFI