Le vivre ensemble n’est pas toujours une chose aisée pour certaines personnes au Mali. Leur intégration au sein d’une communauté relève du parcours du combattant. C’est le cas de Adama Koné, professeur au lycée public de Bafoulabé. « Au début, l’intégration a été un peu difficile. J’ai été confronté dans un premier temps à un problème de nourriture. J’ai eu un peu de difficultés avec l’eau », dit-il.
Soumaila Sanogo est un enseignant à Bankass dans le centre du pays. Ce dernier affirme de « s’être intégré, mais avec beaucoup de difficultés, bien sûr ». Selon lui, « là-bas, c’est la campagne. La vie est moins chère. Ici, vraiment, on a des problèmes de logement, souvent des maladies, des enfants ».
s’adapter à la communauté d’accueil
Pour les traditionalistes, une personne peut facilement intégrer une communauté, un village si elle adopte certains de leurs comportements sans tomber dans le renégat. « La manière dont le village est en train de danser ou bien la famille est en train de se comporter, tu es obligé de prendre ce comportement, mais dans le respect de ton éducation, dans le respect de ta religion et de ta culture », martèle Amadou Dagamaïssa. Il est traditionaliste.
Les rencontres interculturelles sont bien plus que de simples interactions entre les individus de différentes origines. Elles représentent des ponts vers de nouveaux horizons, des occasions d’apprentissage et de croissance personnelle.
Des recommandations formulées au DIM
De nombreuses recommandations dans le cadre de la cohésion sociale et du vivre ensemble ont été formulées lors du dialogue inter-malien. Aly Barry, membre de la commission paix, réconciliation et cohésion sociale affirme que les recommandations faites contribuent à court et à long terme au vivre ensemble.
Studio Tamani