En vue de minimiser les effets de la crise sanitaire et humanitaire qui touche le Sahel central (le Burkina Faso, le Mali et le Niger), l’Initiative internationale, Éducation sans délai, approuve une subvention de 33,3 millions de dollars, soit plus de 17 milliards de FCFA à l’endroit de ces pays.
Avec 11,1 millions de dollars (plus de 5 milliards de FCFA) pour chacun des trois pays, l’Initiative internationale Éducation sans délai entend réunir, au Burkina Faso, au Mali et au Niger, les acteurs des secteurs de l’humanitaire et du développement afin d’offrir aux enfants et aux jeunes laissés pour compte dans ces pays du Sahel centraux, une éducation inclusive et de qualité, indiquent les Nations unies dans une publication du 5 janvier 2021. Selon Yasmine Sherif, directrice d’Éducation sans délai, « les enfants, les jeunes et leurs enseignants sont désemparés face à l’absence d’une éducation inclusive de qualité et d’un environnement d’apprentissage sûr, car ils sont également la cible de violentes attaques. »
« L’éducation représente leur seul espoir »
L’objectif de ce programme est de mobiliser 117 millions de dollars supplémentaires sous forme de cofinancement de la part des partenaires nationaux et internationaux, du secteur privé et de fondations philanthropiques. L’Initiative internationale Éducation sans délai veilleà ce que 60 % des bénéficiaires de cette aide dans les trois pays soient des femmes, qui sont énormément touchées par cette crise.
« La Covid-19 et l’augmentation des catastrophes liées aux changements climatiques exacerbent les défis auxquels ces enfants font face pour exercer leur droit à l’éducation. L’éducation représente leur seul espoir », a laissé entendre Gordon Brown, envoyé spécial des Nations Unies pour l’éducation mondiale et président du Comité directeur de haut niveau d’Éducation sans délai.
M. Sherif a lancé à cette occasion un appel à l’endroit des donateurs des secteurs publics et privés à rejoindre cette initiative afin de combler d’urgence le déficit de financement de 117 millions de dollars, soit de 62 milliards de FCFA, tout en menant à bien ses investissements à effet catalyseur dans ces trois programmes communs pour le Burkina Faso, le Mali et le Niger.
Bakary Fomba
Source: Phileingora