Les Blancs ont fait plus de la moitié du chemin, en s’imposant 1-0 à l’aller sur le terrain du Stade centrafricain. Ce deuxième acte ne devrait être qu’une simple formalité pour les protégés du coach Nouhoum Diané
Une semaine après la manche aller, le Stade malien et le Stade centrafricain ont encore rendez-vous, aujourd’hui, pour le deuxième acte des préliminaires de la Ligue des champions d’Afrique. A l’aller disputé à Bangui, les Blancs ont réalisé une excellente opération, en s’imposant 1-0 (but d’Oumar Traoré). Les protégés du coach Nouhoum Diané sont donc en ballotage favorable et vont, sauf catastrophe, valider leur ticket pour les seizièmes de finale. La qualification de l’équipe de Sotuba est d’autant probable que celle-ci peut se contenter d’un nul, ce soir au stade Modibo Keïta. Mais malgré le précieux avantage acquis sur terrain adverse, l’entraîneur du Stade malien, Nouhoum Diané ne s’enflamme pas et met en garde contre tout excès de confiance. «Il faut oublier qu’on a gagné à l’aller, la qualification va se jouer ici à Bamako», prévient le technicien. «Si on se dit qu’on a gagné 1-0 à l’aller, qu’il faut baisser le bras, c’est le football, ça peut aller très vite. Il faut que les joueurs restent concentrés, qu’ils jouent comme ils l’ont fait à l’aller, avec le même état d’esprit», insiste Nouhoum Diané. Et d’ajouter : «C’est une bonne chose, le fait qu’on a gagné là-bas mais on n’est pas encore qualifié. Cela ne sera pas bien de tomber dans la suffisance, je le répète, on a gagné à l’aller mais c’est à Bamako que se jouera la qualification. Il faut impérativement gagner aujourd’hui et se qualifier».
Le technicien stadiste reste sur sa garde et estime que le Stade centrafricain possède des arguments à faire falloir. «L’équipe a été championne de la Centrafrique et compte des internationaux dans son effectif. C’est une équipe qu’il faut prendre au sérieux. Elle nous a posés des difficultés par moment à l’aller. On respecte l’adversaire, on va se servir du match aller pour corriger ce qui n’a pas marché, renforcer les qualités et revoir les points faibles et forts de l’adversaire. Nous allons tout faire pour gagner», promet Nouhoum Diané. En 2017, comme en 2018, le Stade malien a été éliminé dès les préliminaires, la première fois par Barrack Young Controllers du Libéria et la deuxième fois, par Williamsville de Côte d’Ivoire. «Si on fait le constat, cela fait deux ans que le Stade malien ne dépasse pas les préliminaires. Les gens doivent faire énormément attention. On doit rester concentrer pour ce match», complètera le technicien de Sotuba.
Le match était prévu à 17h, mais la Confédération africaine de football (CAF) a décalé la rencontre de deux heures, en raison du retard pris par les Centrafricains pour rallier Bamako (l’équipe est attendue aujourd’hui aux environs de midi).
Ce match retour entre le Stade malien et le Stade centrafricain coïncide avec la date anniversaire du sacre des Blancs en coupe CAF. C’était le 5 décembre 2009, face aux Algériens de Sétif et il ne fait guère de doute que les Stadistes auront à cœur de fêter avec la manière le 10è anniversaire de cette consécration. Si le Stade malien s’impose, il en découdra en seizièmes de finale avec le vainqueur du match ASEC d’Abidjan-Mangasport du Gabon. A l’aller en Côte d’Ivoire, les Ivoiriens se sont imposés sur le strict minimum 1-0. La manche retour entre les deux équipes est également prévue aujourd’hui.
Ladji M. Diaby
19h : Stade malien-Stade centrafricain
L’Essor