
Il s’en sort indemne. Le chef du gouvernement d’union nationale libyen (GNA) Fayez al-Sarraj a réchappé ce lundi à des tirs sur son convoi à Tripoli, ont indiqué les porte-parole du GNA et du Conseil d’Etat libyen. Selon le premier, l’incident n’a pas fait de blessés mais le second a indiqué que deux gardes avaient été touchés.
Le Premier ministre revenait de l’inauguration d’un nouveau bureau de la police nationale dans la capitale libyenne lorsque des miliciens encore non-identifié, un « groupe de hors la loi » ont tenté de barrer la route à la file de véhicule. Comme ceux-ci ont forcé le passage, les hommes armés ont ouvert le feu sur le convoi où se trouvait Fayez el-Sarraj. La presse libyenne annonce de son côté que les deux gardes blessés ont été tués. Outre le Premier ministre, le chef du Conseil d’État et celui de la Garde présidentielle se trouvaient à bord du convoi au moment des tirs.
Pays aux riches ressources pétrolières, la Libye est déchirée par des rivalités opposant ses différentes milices et tribus depuis la chute en 2011 du régime de Mouammar Kadhafi. Les affrontements entre groupes rivaux sont fréquents à Tripoli, où le gouvernement d’union nationale peine à imposer son autorité. Son autorité n’est pas reconnue par le parlement libyen basé à Tobrouk. Celui-ci s’est allié avec le maréchal dissident Khalifa Haftar qui a installé son quartier général à Benghazi. Il contrôle une grande partie de l’Est libyen où se trouvent les principales installations pétrolières du pays.
Source: FranceSoir