Ce jeudi 4 juin 2020, le Collectif de femmes pour la libération de l’honorable Soumaïla Cissé était au Monument de la paix pour un sit-in demandant sa libération immédiate.
Kidnappé il y’a plus de 70 jours par des hommes armés non identifiés, dès lors les efforts n’ont cessé d’être multipliés pour demander sa libération. Et c’est dans ce cadre que plus d’une centaine de femmes du collectif des femmes pour la libération de l’honorable Soumaïla Cissé ont une fois de plus demandé sa libération.
Mme Adiawiakoye Ramatou Koné, présidente des femmes de l’URD, a martelé qu’il s’agit d’interpeller le pouvoir central pour que Soumaila Cissé soit libéré dans les meilleurs délais. Ce n’est pas seulement un combat pour les femmes de l’URD, mais un combat pour toutes les femmes du Mali. << Nous demandons aux maliens de tous bords de se joindre à nous, pour amener le pouvoir à prendre ses responsabilités. Le même message est adressé à nos amis de la communauté internationale pour qu’ils intensifient les efforts auprès des autorités maliennes pour la libération imminente du chef de file de l’opposition >>, a-t-elle précisé.
Avec des pancartes et banderoles (Liberté pour tous les prisonniers politiques ou encore IBK où est Soumaïla Cissé) certains manifestants jugent la réaction de l’État pour la libération de Soumaila Cissé trop ambiguë. C’est le cas de Paul Ismaël Boro, président du rassemblement des maliens (RAMA). À l’en croire, les autorités ont pris du temps avant de se rendre compte de la gravité de la situation. Selon ses mots, comment se fait-il que la deuxième personnalité politique du pays se fasse kidnapper dans le pays dans une période électorale sensée être sécurisée par l’État.
Pour sa part, Mme Sy Kadiatou Sow a affirmé qu’on ne peut pas être en paix alors que des citoyens se font assassiner ou kidnapper sur le sol malien. La détention de Soumaila Cissé à plus de 70 jours c’est trop. << Les autorités parlent de négociations. Le processus est engagé, et je pense qu’il faut accélérer les efforts de négociations. Nous comptons sur la communauté internationale qui dans le temps avait appuyé les autorités maliennes pour obtenir la libération des otages de l’État et étrangers. 70 jours c’est trop, nous appelons les uns et les autres à la mobilisation générale jusqu’à sa libération >>, a conclu Mme Sy.
Adama TRAORE
La Preuve