L’ancien président de la Côte d’ivoire Laurent Gbagbo et son bras droit Charles Blé Goudé sont désormais libres de leurs mouvements, selon une décision annoncée jeudi 28 mai 2020 par la Cour pénale internationale (CPI). Plusieurs acteurs politiques ivoiriens ont réagi à la nouvelle.
Une importante décision a été prise jeudi 28 mai 2020 par la Cour pénale internationale (CPI). Laurent Gbagbo et son ministre de la jeunesse Charles Blé Goudé sont désormais libres de leurs mouvements.
Dans un communiqué sur son site internet le jeudi 28 mai 2020, on apprend que la Cour pénale internationale a décidé de modifier les conditions de mise en liberté de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé.
En effet, la Cour d’appel de la CPI, qui a rejeté “la requête de la Défense de M. Gbagbo demandant à la Chambre de réexaminer son arrêt lui accordant, ainsi qu’à M. Blé Goudé, une mise en liberté conditionnelle”, a jugé utile “de revoir les conditions de mise en liberté” des deux hommes politiques ivoiriens.
Toutefois, elle précise que ladite décision “ne concerne pas l’appel contre l’acquittement de MM. Gbagbo et Blé Goudé”.
Face à la nouvelle décision, la réaction de Pascal Affi N’guessan, président statutaire du Front populaire ivoirien (FPI) ne s’est pas faite attendre.
“Je me réjouis de cette décision de la cour qui marque un pas important vers la libération totale et définitive de Gbagbo et Blé Goudé qui, je l’espère, ne saurait tarder”, s’est-il empressé de réagir.
De son côté, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), M. Henri Konan Bédié a invité les Ivoiriens à célébrer “collectivement et dans la Paix cette joie immense”.
Rappelons que la nouvelle décision est sous réserve de quelques conditions. Il s’agit notamment de ne pas se déplacer en dehors des limites de la municipalité dans laquelle ils résident, à moins d’y avoir été expressément autorisés au préalable par la Cour ; de remettre au Greffe toutes les pièces d’identité dont ils disposent, en particulier leur passeport ; de se présenter chaque semaine auprès des autorités de l’État d’accueil ou auprès du Greffe ; de se conformer à toute autre condition raisonnable imposée par l’État dans lequel ils seront libérés. “Les autres conditions restent en vigueur”, a clarifié la CPI.
Source : AFRIKMAG