En refusant de participer au dialogue national inclusif, l’honorable Soumaïla Cissé rate son inscription en lettre d’or dans les annales du Mali.
Réclamé par l’opposition au lendemain des élections présidentielle de juillet-aout de 2018, le dialogue national inclusif (peu importe l’appellation), se tient depuis le samedi 14 décembre dernier, après un long processus de concertation des forces vives de la Nation.
Les multiples mains tendues du Président IBK à son cadet, chef de file de l’opposition, trouvent tantôt de preneur tantôt non. Ce grand rendez-vous historique qui se poursuit actuellement au CICB jusqu’au dimanche 22 décembre 2019 a réuni toutes entités maliennes. Même les groupes armés qui avaient annoncé leur refus ont finalement rejoint le bateau du Mali.
En ces jours, le président de l’URD n’est pas dans les bonnes grâces des populations maliennes,ces derniers ne comprennent plus ce que cherche exactement l’honorable Soumaïla Cissé. Même son de cloche du côté de ses alliés d’hier au sein du PSD.
Pour le Malien lambda, le chef de file de l’opposition devait saisir l’opportunité de ce dialogue, véritable tribune, pour exprimer ses propositions pour la sortie de crise, que se retrancher chez lui.
« Il s’agit du Mali que l’honorable Cissé aspire diriger. Le dialogue se fait sans lui, s’il ne veut pas inscrire l’histoire, l’histoire va l’écrire. Je ne comprends pas le président de l’URD, deuxième force politique du pays », s’est offusqué un participant au dialogue.
Ce dialogue marque un pas décisif vers la paix, les conclusions et les recommandations qui découleront de cette rencontre s’imposeront à tous, « même à monsieur Soumaïla Cissé, s’il venait à prendre les rênes du pays ».
En somme, l’honorable Soumaïla Cissé vient de rater cette phase importante de l’histoire du Mali.
Source:Icimali
