A l’élection présidentielle de 2013, l’homme de la situation remplissant valablement l’aspiration des maliennes et des maliens est M. Soumaïla CISSE.
M. Soumaïla Cissé est à la fois un grand intellectuel ayant fait ses preuves sur le plan économique, social et culturel non seulement au niveau national mais international aussi. Il a l’amour de la patrie, du prochain, le bon sens de la gouvernance démocratique. C’est un Monsieur qui se respecte et respecte les autres. Avec M. Cissé, je suis pleinement optimiste du respect de l’Etat de droit. Au niveau de l’UEMOA, il a généré de une ressource exceptionnelle d’autant qu’il est un grand économiste de formation. En tout cas parmi tous les anciens candidats à l’élection, c’est le très bon gestionnaire. Pour tout le peuple malien, Soumaïla reste notre espoir du développement durable tant au nord qu’au sud du Mali, de la paix, de la sécurité et aussi de la cohésion sociale. Tous les Maliens qui ont suivi les événements depuis 1991 à nos jours ne sauront pas contester son intégrité et sa probité morale parce qu’il en a concrétisé politiquement. C’est un vrai rassembleur dépourvu de esprit raciste.
Pour ce qui est relatif à ma contribution en 2002, voici : après les patriotes et les martyrs en Afrique qui ont relevé le grand défi, sacrifiant leur vie, leur sang et leurs biens dans le but de ramener, défendre, sauver ou consolider la justice, la paix et la liberté fondamentale, il nous appartient donc responsables que nous sommes soupirant encore l’air de rectifier, corriger notre mentalité, nos comportements ou nos habitudes, notre conception idéologique afin que puissent germer, rayonner, fleurir les exigences fondamentales de nos raisons d’être. Ces exigences, une mission délicate, une force liée à l’esprit de patriotisme nourri et légué différemment aux uns et aux autres concernent le développement social, économique et social qui aura ainsi à mobiliser aux yeux de nos futures générations et de nous-mêmes un éclat de dignes, louables, nobles et généreux serviteurs africains. Une pareille gestion imprime aux africaines et africains la fierté, l’honneur, et la confiance par lesquels nos précurseurs, nos primitifs se sont inlassablement dévoués, battus pour qu’enfin flottent à l’horizon ces immenses ressources, richesses inépuisables, impérissables et inoubliables que sont ces drapeaux et autres, etc. du sud, inversement à l’exception de ceux du nord. Mais incroyablement on assiste maintenant à un effondrement, une dégradation progressive et quotidienne de cet héritage commun par des pratiques peu orthodoxes, beaucoup moins reluisantes et réconfortantes, lesquelles sont contraires à notre éthique et font la cause de notre décadence financière, aussi incriminent ou vont en déflagration contre des règles bien méritantes de notre société, de l’esprit céleste = complot, trahison, escroquerie, mensonge ou refus de dire ou de reconnaître la vérité, l’évidence, refus ou manque d’esprit critique, d’analyse, de sincérité, d’honnêteté, manque accru de cohésion sociale ou familiale, etc. C’est en me rapprochant de ces aspects qu’il m’est venu d’intituler cet article : « Disons-nous la vérité », un pathétisme africain, mettant en relief les grands axes qui occasionnent, insinuent ou font perpétuer la faiblesse africaine et son retard dans son processus de développement, puis ceux des Maliens en particulier, proposant alors des perspectives de solutions néanmoins qui se prêtent aux critiques. Pour ce faire, il incombe à tous les maliens de l’Afrique submergeant dans un courant de l’intégration, de la revalorisation à respecter rigoureusement et appliquer correctement les textes, les règlements et les lois sans distinction ni indifférence.
D’autre part, un président d’un Etat est le chef suprême de toutes les institutions nationales, entendu que la présidence en est elle aussi une à part. Il en est également dans un régime dit à parti unique qu’on qualifie de « dictature« . En effet, la responsabilité d’un chef de l’Etat est immense et forte d’où il joue un rôle de suivi et de contrôle des autres institutions, services publics et les privés au niveau national. Constitutionnellement le chef de l’Etat a pleinement et légalement le pouvoir ou le droit d’annuler ou d’adopter, maintenir les actes administratifs et judiciaires pris par une autorité, même ceux des militaires (arrêts, arrêtés, décisions, notes de services, décrets, etc.). Aussi, il a le pouvoir de plébisciter ou de sanctionner l’autorité civile et militaire dont il juge normal. Par ses moyens humains, matériels, le président de la République est le grand superviseur, médiateur au niveau de la nation. A cet effet, si le président veut gagner ou bénéficier toute la confiance du peuple dans un pays dit alors « Etat de droit » à vocation politique fondamentalement plurielle, chaque qu’il existe un conflit en péremption entre les frères d’un même pays, unis et solidaires par un destin commun ; comme mon cas cité en référence en exemple : un citoyen ou fonctionnaire contre l’administration ou état ; que le droit ne fut pas dit malgré une mise en vigueur légale des recours prévus, l’information une fois véhiculée soit officiellement ou officieusement par les médias d’état ou privés, oraux ou écrits, l’épreuve de force contre laquelle vit ou est confronté un citoyen, un compatriote frappé ou sanctionné injustement pour la solution équitable et définitive du conflit, la décision ferme, rapide et vigoureuse du chef de l’Etat doit tomber in-expresso, immédiatement parce que toutes les preuves lui sont manifestement rapportées par différents médias (oraux ou écrits) témoignant l’innocence de celui-ci. Ainsi, se cultive au niveau du peuple l’esprit du patriotisme et de la cohésion sociale ou nationale, véritable rempart, facteur indispensable pour ramener, fixer ou instaurer l’amour de la volonté politique et réussir les élections dans notre pays. Toute action contraire à cet éthanol n’ayant pour objet le mépris, la privation du citoyen de ses droits inaliénables définit, montre clairement l’indifférence ou encore la complicité passive du chef de l’état contre celui-ci auquel l’on devra plutôt s’inspirer. En pareil cas, la démocratie plurielle ne vaut pas plus si elle n’est pas une autre formation politique nuisible au peuple en faveur duquel la révolution avait eu droit de cité. Les africains toujours engagés pour l’intégration c’est aussi des maliens consolidant les acquis d’une Afrique glorieuse, forte et prospère se sont donnés les mains condition sine qua none d’un salut de la future génération s’inspirant de nous pour leur sort et leur prestigieuse histoire.
En conséquence, il est vivement souhaité qu’en cette veille des élections et de la CAN 2002, son Excellence le président de la République du Mali expérimente ces remarques, observations ou s’il veut bien cette philosophie et l’insère au premier plan de son canevas bien que très chargé pour le bonheur de l’Afrique et celui des Maliens en particulier.
Vive les médias d’état et privés pour que vive le Mali
Source: Zénith Balé