Au Sahel, pour un Engagement Responsable de Tous : Il faut tenir compte de la Sécurité Collective et Partagée ET des Relations proactives, basées sur la rédévabilité collective entre les forces de défense et sécurité nationales et les forces en présence
Dr ANASSER AG RHISSA, Expert TIC, Gouvernance, Sécurité et DD
Pour la rencontre de PAU (France) entre le Président Français Emmanuel Macron et les cinq Présidents des pays du sécurité de l’ONU et tous les récipiendaires cités, je propose la stratégie consignée dans cette lettre ouverte pour lutter efficacement, à travers un engagement responsable et collectif, contre le terrorisme et l’insécurité dans la zone sahel.
Bonne année 2020 à tous les citoyens de la zone sahel et à nos partenaires.
Lettre ouverte en ligne adressée à son Excellence Monsieur le Président du conseil de sécurité de l’ONU, au Secrétaire Général de l’ONU et son Représentant au Mali, au Président Français, aux Présidents des cinq pays du G5 Sahel, aux Premiers Ministres de ces pays, aux Présidents des assemblées nationales de ces pays, au Haut Représentant du Président de la République pour la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali, au CSA, au Ministre de la réconciliation nationale, de la paix et de la cohésion sociale, aux Ministrex des affaires étrangères des pays du G5 Sahel, aux Ministres de la défense des pays du G5 Sahel, aux Ministres de la sécurité des pays du G5 Sahel, au CNCA, aux partis politiques, aux groupes armés et d’autodéfense, aux régions incluant le district de Bamako et aux communes du Mali, aux notabilités de Bamako, du Mali et aux religieux du Mali, à tous les Maliens et à tous les Ressortissants de la zone sahel, à tous les Partenaires (ONU/MINUSMA, BARKHANE, OIF, …), au secrétariat permanent du G5 Sahel et aux médias.
Je suis de père Malien et de mère Nigérienne, membre de la société civile et Président de l’ONG TILWAT International. Je suis Expert TIC, Gouvernance, Sécurité et Développement Durable.
En tant que ressortissant de la zone sahel, je suis très attaché à son avenir et très soucieux de son devenir compte-tenu de l’expansion du terrorisme, de l’insécurité et du trafic de tout genre dans cette zone, c’est pourquoi, depuis 2010/2011, j’avais proposé, aux chefs d’Etats de la zone sahel et à leurs partenaires, la création du G7 Sahel devenu G5 Sahel par la non participation de l’Algérie et de la Libye. Depuis le 13 février 2018, je réclame la paternité du G7 Sahel devenu G5 Sahel.
Dans les trois pays de la partie Liptako de la zone sahel, Mali, Burkina et Niger, vus les carnages induits par les attaques terroristes, provoquant une hécatombe dévastatrice généralisée sans commune mesure, nos cœurs (des citoyens de cette partie et de la zone sahel) sont meurtris et nos yeux n’en peuvent plus. Pour stopper cette hécatombe et pour contrecarrer le terrorisme, l’insécurité et résoudre la crise multiforme dans ces pays et dans tout le sahel, un front uni, solidaire, proactif et inclusif doit se constituer autour des forces de défense et sécurité nationales de ces pays et de celles de la zone sahel. Il doit intégrer toutes les forces vives de la zone sahel et les forces partenaires présentes dans cette zone.
Mes condoléances les plus attristées aux ressortissants de cette zone (civils et forces de défense et sécurité), aux partenaires Barkhane, Minusma et G5 Sahel et aux familles éplorées par cette hécatombe tout en souhaitant un prompt rétablissement aux blessés.
Ne perdons plus de temps, la seule solution viable, c’est de mettre en place complètement et urgemment un FRONT UNI, SOLIDAIRE, PROACTIF et INCLUSIF en y intégrant toutes les forces vives de la zone sahel, indépendamment des bords politiques, ainsi que les partenaires et les forces étrangères en présence dans cette zone. Ce front doit se baser sur le quartet Sécurité, Paix, Développement et Justice.
Après le renouvellement du mandat de la Minusma au Mali et compte-tenu de l’hécatombe, dévastatrice généralisée, générée par la situation sécuritaire au Mali, dans la partie Liptako et dans le sahel en général, il convient que les relations (coopérations, synergies, …) entre les forces de défense et sécurité nationales et les forces en présence soient proactives, protégées, efficaces, dynamisées et contrôlées afin qu’elles soient plus utiles aux pays de la zone sahel et pour assurer efficacement les fonctions partagées (en tenant compte du type de mandat de chaque force) de sécurisation, de stabilisation et de protection des populations et de leurs biens dans cette zone sahel.
L’apport, la contribution et l’implication de TOUS, en particulier des ressortissants de la zone sahel, sont nécessaires.
Pour une paix durable dans la zone sahel et pour l’efficacité de la sécurisation, de la stabilisation et de la protection des populations et de leurs biens dans cette zone, ces relations (coopérations, synergies, …), doivent être basées sur la rédévabilité collective et doivent permettre à ces forces, conjointement, chacune en fonction de son type de mandat :
- D’accepter le concept de sécurisation COLLECTIVE ET PARTAGEE (responsabilité partagée) en fonction du type de mandat de chacune, leurs responsabilités de sécurisation et de stabilisation ne seront pas obligatoirement les mêmes, mais seront partagées, ainsi, certaines pourront juste fournir du renseignement : Responsabilité partagée même si les niveaux de responsabilité ne sont pas les mêmes : en effet, le travail de sécurisation devrait ou doit être accompli par l’ensemble des forces en présence en répartissant les tâches proactivement (en anticipant) et en organisant les ripostes idoines.
- D’agir activement à travers des patrouilles mixtes intégrant des éléments de plusieurs forces, principalement ceux des forces de défense et sécurité NATIONALES,
- En prenant des initiatives offensives contre les terroristes : les forces dont le mandat ne le permet pas pourront aider en fournissant, par exemple, du renseignement, de la logistique et du matériel,
- En participant, à la sécurisation des personnes et des biens, chacune suivant son mandat,
- Mais aussi, pour la Minusma, en aidant pour la mise en œuvre diligente de l’accord de paix au Mali en favorisant l’inclusivité, par exemples, des mouvements non signataires de l’accord et de la société civile (TOUS les acteurs de la société civile en particulier les jeunes et les femmes).
Cette lettre ouverte traite des points ci-dessous :
. Pour une paix durable dans la zone sahel, protéger, sécuriser, dynamiser, contrôler et rendre proactif, à travers un suivi-évaluation et la rédévabilité collective, les relations (coopérations, synergies, …) entre les forces de défense et sécurité nationales dans la zone sahel et les autres forces en présence
. Les engagements des parties prenantes et de TOUS les acteurs, incluant les partenaires des pays de la zone sahel et les forces en présence, pour la paix, la sécurité et la stabilité de la zone sahel, sont-ils ou seront-ils tenus ? Comment en faire le suivi-évaluation ?
. Rôles, Communications et synchronisations entre les différents acteurs : cas du Mali
. Conclusion
- Pour une paix durable au Mali, protéger, sécuriser, dynamiser et contrôler, à travers un suivi-évaluation et la rédévabilité collective, les relations (coopérations, synergies, …) entre les forces de défense et sécurité de la zone sahel et les autres forces en présence
Ce n’est que maintenant que certains responsables politiques et militaires reconnaissent l’intérêt d’une stratégie proactive (basée sur l’anticipation) ET d’un FRONT UNI dans la lutte contre le terrorisme, contre la guerre asymétrique et même contre les conflits intercommunautaires.
Actuellement, la synergie entre les forces en présence dans la zone sahel, en particulier au Mali, fait apparaître un front sécuritaire désuni (non synchronisation des actions et des ripostes dans un environnement multi-acteurs) qui a du mal à être réactif à plus forte raison être proactif.
N’ACCEPTONS PLUS L’HECATOMBE INDUITE PAR CETTE DESUNION ET LE MANQUE OU L’INSUFFISANCE DE SYNERGIE ENTRE LES FORCES EN PRESENCE SANS OUBLIER LES CITOYENS ET LES ACTEURS POLITIQUES.
Un cadre consensuel entre acteurs, dont les politiques, influera positivement sur le front sécuritaire uni à constituer contre le terrorisme, l’insécurité et même les conflits intercommunautaires.
Devant la désunion et compte-tenu des crises qui secouent la zone sahel, en particulier le Mali, un tel cadre et/ou un accord politique (comme celui signé pour la constitution du gouvernement de mission du Dr Boubou Cissé, Premier Ministre du Mali) et un dialogue national inclusif pourront favoriser l’établissement de consensus entre acteurs pour dissiper les crises et la création d’un front uni, solidaire, proactif et inclusif.
Nous remercions, les forces de défense et sécurité du Mali, du Niger, du Burkina Faso et des autres pays du sahel ET toutes les forces en présence (G5 Sahel, Barkhane, Minusma, ales forces américaines Africom, les forces européennes EUTM, …) dans le sahel, en particulier dans la partie Liptako, pour le travail accompli pour la sécurisation et la stabilisation de cette partie et dans la zone sahel en général.
C’est dommage que malgré leurs actions et leurs engagements dans la zone sahel, en particulier dans la partie Liptako, cas du Mali, subsistent une hécatombe croissante (massacre de nombreuses personnes en nombre croissant), cas au Burkina (à Yirgou, à Arbinda dans la province du Soum, …) et au Niger (à Inates, à Chinagoder, …), cas du centre et du nord du Mali et de plus la généralisation de l’insécurité n’épargne aucune région du Mali.
Pour éviter cette hécatombe croissante et garantir l’efficacité de la parade contre le terrorisme et l’insécurité généralisée au Mali, il convient de résoudre les problèmes (a) de communication, de synchronisation, de coopération entre ces forces et (b) de leurs organisations (responsabilisations, …) en dynamisant, sécurisant et contrôlant leurs relations :
(1) en mettant les forces de défense et sécurité nationales au centre d’un dispositif sécuritaire proactif responsabilisant (en fonction du type de mandat de chaque force) les forces qui le composent afin d’épauler efficacement les forces de défense et sécurité nationales,
(2) en responsabilisant les forces de défense et sécurité nationales, secondées par les forces extérieurs, par exemple au Mali par la Minusma, afin d’assurer le leadership de ce dispositif,
(3) en étant solidaires tout le temps : les éléments des forces en présence pour la sécurisation et la stabilisation du sahel doivent accepter le concept de sécurisation collective et partagée (responsabilité partagée) et doivent rester unis et solidaires dans des moments heureux ainsi que dans des moments difficiles,
(4) en intégrant certains de leurs éléments aux patrouilles mixtes (agissant en cas de danger et prenant des INITIATIVES d’attaquer des zones suspectées) constituées des éléments de ces forces dont le mandat le permet avec en plus dans le cas du Mali, des forces de défense et sécurité reconstituées (intégrant des éléments des mouvements armés et d’auto-défense Maliens) du Mali,
(5) Mais aussi, pour la Minusma, en aidant pour la mise en œuvre diligente de l’accord de paix au Mali en favorisant l’inclusivité, par exemples, des mouvements non signataires de l’accord et de la société civile (TOUS les acteurs de la société civile en particulier les jeunes et les femmes).
CAS DU MALI
Plusieurs incidents liés à l’insécurité généralisée au Mali et au terrorisme se produisent, de façon récurrente, dans certaines zones, cas par exemples, des tueries et des dégâts, dans les cercles d’Ansongo (à Indelimane), à Tabankort dans la région de Ménaka, à Tessalit (région de Kidal), dans la région de Mopti (à Boulkessi, à Mondoro, à Koro, …), dans le cercle de Bandiagara (Village Dogon de Sobame Da, Commune de Sangha, Région de Mopti), de Bankass (Village Peulh d’Ogossagou et Village Peulh de Koulogon, dans la région de Mopti) et suite à l’attaque du camp militaire de Dioura (cercle de Tenenkou, région de Mopti).
Il est difficile de croire que tous ces incidents et attaques n’aient faits l’objet d’aucune alerte par aucune des forces en présence au Mali.
Par exemples, malgré l’engagement renouvelé de la Minusma pour la protection de la population au centre du Mali, en particulier dans la région de Mopti, et le déploiement de la Minusma dans la région de Mopti qu’aucune alerte n’ait été générée avant l’attaque, le 10 juin 2019, de Sobame Da (cercle de Bandiagara, commune de Bankhas, région de Mopti) ET que la colonne de voitures qui a agi à travers une attaque terroriste, le 20 janvier 2019, sur le camp d’Aguelhoc (région de Kidal), n’ait été vue par aucune force en présence jusqu’à ce que les affrontements entre les terroristes et les soldats Tchadiens de la Minusma se soient produits entrainant des dégâts et la mort de onze Tchadiens participant à la force Minusma.
C’est aussi le cas des attaques de Indelimane (le 02 novembre 2019), Boulkessi et Mondoro, et les dégâts occasionnés par l’attaque terroriste sur le camp du G5 Sahel, à Sévaré, le 29 juin 2018.
Souvent, c’est après un incident ou une attaque qu’on recherche les failles sécuritaires et les responsables : le médecin après la mort.
Les forces de défense et sécurité du Mali sont souvent pointées du doigt en oubliant que la sécurisation d’un pays en crise, comme le Mali, épaulé par plusieurs forces qui y sont présentes, est une responsabilité partagée même si les niveaux de responsabilité ne sont pas les mêmes : en effet, le travail de sécurisation devrait ou doit être accompli par l’ensemble des forces en présence en répartissant les tâches proactivement (en anticipant) et en organisant les ripostes idoines.
Compte-tenu des incidents récurrents, il semble que ce n’est pas ce qui est fait ou c’est fait de façon partielle, c’est dommage. Au lieu de réagir après des incidents, agissons proactivement après avoir organisé et synchronisé les éventuelles ripostes en face de tel ou tel incident potentiel.
Sachant que les zones affectées par ces incidents sont plus vulnérables, comment les sécuriser efficacement et comment assurer une sécurité inclusive, optimale et sans faille de tout le territoire, en particulier pour y effectuer les élections futures (référendum, régionales, locales, municipales) ?
Pour ce faire, une collaboration, une coopération et une synchronisation étroites, basée sur une communication efficace, est nécessaire avec les citoyens et entre les forces de défense et sécurité du Mali, Barkhane, la Minusma et la force conjointe du G5 Sahel.
L’apport des citoyens, des politiques et des communautés pour une sécurisation inclusive et efficace est souvent minimisé voire oublié. Ce qui est dommage.
- Les engagements des parties prenantes et de TOUS les acteurs, incluant les partenaires des pays de la zone sahel et les forces en présence, pour la paix, la sécurité et la stabilité de cette zone, sont-ils ou seront-ils tenus ? Comment en faire le suivi-évaluation ?
Au Mali, pour l’efficacité de la nouvelle dynamique collective impulsée depuis la signature, le 15 octobre 2018, du pacte pour la paix, il est indispensable que les engagements des parties prenantes et des acteurs soient tenus, donc, que le pacte pour la paix soit respecté par toutes les parties prenantes ET TOUS (il faut exiger la rédévabilité collective ET un suivi et une vérification de la réalisation des engagements des acteurs et des forces en présence) les acteurs nationaux et internationaux qui s’engagent pour la paix, la sécurité et la stabilité du Mali.
Ceci doit être aussi valable dans toute la zone sahel : pour ce faire, je propose que le pacte pour la paix soit généralisé aux acteurs de la zone sahel. Ayant été à l’origine de ce pacte pour la paix, dont je réclame la paternité, il n’y aura aucune difficulté à l’étendre aux acteurs de la zone sahel pour garantir leurs engagements. Ceci est indispensable car les actions de certains acteurs de cette zone sahel impactent dangereusement sur le Mali.
2.1. Les inquiétudes et désolations devant les carnages induits par les attaques terroristes et l’exigence que TOUS les acteurs assument leurs engagements et les responsabilités requises
Dans la partie Liptako de la zone sahel, c’est l’inquiétude et la désolation devant les carnages induits, avec des dizaines de morts et d’importants dégâts, par les attaques terroristes, en particulier au Niger (à Inates avec 71 morts, à Chinagoder avec 89 morts, …), au Burkina (à Yirgou avec 210 morts dans une attaque intercommunautaire en 2019, à Arbinda dans le Soum avec 35 morts, …) et au Mali : celle sur les FAMAs (Forces Armées Maliennes) à Indelimane (avec 43 morts), celle à Tabankort, celle au camp morts en du G5 Sahel à Boulkessi, au poste des FAMAs de Mondoro, au village de Sobame Da (cercle de Bandiagara, Commune de Sangha, Région de Mopti) avec une centaine de morts, celle de Ogossagou (cercle de Bankass, Région de Mopti) avec plus de cent soixante (160) morts civils et celle de Dioura (cercle de Tenenkou, Région de Mopti) avec vingt-sept (27) militaires Maliens morts.
Ces carnages font partie d’une hécatombe nationale symbolisée par un nombre impressionnant de morts (militaires et des fois civils), induisant un lourd tribut aux citoyens, aux forces de défense et sécurité du Mali et aux forces partenaires (Minusma, Barkhane, G5 Sahel, EUTM, …).
Comment expliquer cette hécatombe croissante malgré la présence des forces partenaires et comment la faire disparaitre ?
Plusieurs questions se posent et s’imposent :
Où est passé le front sécuritaire uni proactif et inclusif devant être né de la synergie entre les forces en présence (Forces de défense et sécurité NATIONALES, Minusma, Barkhane, G5 Sahel, AFRICOM, EUTM) dans la zone sahel, en particulier au Mali et dans la partie Liptako ?
Où est passée ma proposition, faite à plusieurs reprises, d’un front sécuritaire uni, solidaire, proactif et inclusif ?
Où sont passés les services de renseignements de ces forces en présence ?
N’y a-t-il pas un service des renseignements commun à certaines de ces forces à travers un système d’intelligence collective (voir le détail dans ma proposition de ce front sécuritaire uni proactif et inclusif) ?
Le Président Malien IBK tout comme le Chef de la Minusma, Mahamat Saleh Annadif, avaient pointé du doigt, entre autres, le manque de vigilance des FAMAs comme pouvant expliquer le fait que les terroristes les aient surpris et aient pu entrer dans le camp de Dioura. C’est probablement le cas pour les camps de Boulkessi (Mopti) et Indelimane (Ansongo).
C’est probable mais il est important de ne pas occulter les autres forces en présence au Mali car la responsabilité, de la SECURISATION ET DE la STABILISATION DU MALI, est COLLECTIVE ET PARTAGEE ou doit l’être même s’il y a ou doit y avoir des niveaux différents de responsabilité de ces forces.
Les terroristes sont venus d’ailleurs, pourquoi aucune de ces forces en présence ne les a vus ?
La communication, la coopération et la synergie entre ces forces existent-elles vraiment ?
Compte-tenu de cette hécatombe, nos yeux sont tournés vers :
les autres forces (Minusma, Barkhane, G5 Sahel, AFRICOM, EUTM) et les forces de défense et sécurité de la zone sahel, en particulier du Mali, pour n’avoir pas constitué complètement ce front sécuritaire uni, solidaire, proactif et inclusif ET/OU pour n’avoir rien vu venir malgré l’interconnexion et la synergie entre ces forces ET/OU pour n’avoir pas été vigilantes.
Nous leur demandons d’assumer leurs engagements, leurs responsabilités et de respecter les concepts de sécurité COLLECTIVE et PARTAGEE ET de rédévabilité COLLECTIVE mutuelle.
Du côté du Mali, le Président IBK a pris ses responsabilités après cette spirale d’hécatombes induite par ces attaques terroristes récurrentes, entre autres, suite aux attaques de Tabankort, Indelimane, Boulkessi et Mondoro.
La lenteur des enquêtes après les attaques et incidents, le manque de sanctions, de répliques et l’impunité favorisent la récurrence de ce type d’attaques et incidents.
Du côté des partenaires (Minusma, Barkhane, G5 Sahel, AFRICOM), les attaques terroristes font aussi des dégâts et des pertes humaines.
Agissons ENSEMBLE, FRANCHEMENT avec NOS PARTENAIRES, Arrêtons l’hécatombe induite par ces attaques et incidents.
Respectons les concepts de sécurité collective et partagée ET de rédévabilité collective mutuelle.
En effet, la responsabilité de sécurisation et de stabilisation du Mali étant COLLECTIVE ET PARTAGEE, soyons vigilants au niveau de chaque composante (chaque force) du front sécuritaire uni proactif et inclusif et agissons à travers une synergie et une synchronisation intelligentes entre les forces en présence pour qu’il n’y ait plus de faille sécuritaire ou pour les minimiser afin de sécuriser et de stabiliser durablement le sahel, en particulier le Mali.
2.2. Garantie des engagements des parties prenantes et des acteurs
Au Mali, l’accord de paix doit garantir les engagements des parties prenantes et de TOUS les acteurs qui contribuent à sa mise en œuvre et à son suivi incluant ceux qui contribuent à la sécurisation et à la stabilisation du Mali à travers leur devoir de rédévabilité collective mutuelle (nécessité de rendre compte pour le service rendu ou à rendre) et le respect du concept de la sécurité collective et partagée.
Au Mali, à l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali est adossé, depuis le 15 octobre 2018, le pacte pour la paix au Mali qui est une stratégie qui garantit les engagements des parties prenantes et des acteurs pour sa mise en œuvre diligente, intégrale et inclusive.
Par manque d’une telle stratégie, l’accord de paix avait accusé des retards énormes et induit des mésententes entre parties prenantes.
Ce pacte pour la paix au Mali a été signé en deux temps : entre l’ONU et le Mali ET entre le Mali et les autres parties prenantes à l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu des pourparlers inclusifs inter-Maliens d’Alger.
Depuis le 04 mars 2019, Dr Anasser AG RHISSA réclame la paternité de ce pacte pour la paix au Mali, Voir la lettre ouverte intitulée :
Pacte pour la Paix au Mali : Dr Anasser Ag Rhissa en réclame la Paternité et la Reconnaissance associée
Dans la zone sahel, il doit aussi y avoir une stratégie pour garantir l’engagement des parties prenantes et des acteurs, pour ce faire, je propose que le pacte pour la paix soit généralisé aux acteurs de la zone sahel. Ayant été à l’origine de ce pacte pour la paix, dont je réclame la paternité, il n’y aura aucune difficulté à l’étendre aux acteurs de la zone sahel pour garantir leurs engagements. Ceci est indispensable car les actions de certains acteurs de cette zone sahel impactent dangereusement sur le Mali mais aussi sur d’autres pays de cette zone
- Rôles, Communications et synchronisations entre les différents acteurs : CAS DU MALI
Nous verrons dans la suite les rôles que devront assurer les différents acteurs et les synchronisations nécessaires pour une sécurisation, inclusive, optimale et sans faille de tout le territoire Malien.
Le cas du Mali concernant les rôles, communications et synchronisations entre les acteurs, est extrapolable aux autres pays de la zone sahel.
Malgré les revers qu’elles ont subis, nous encourageons les forces de défense et sécurité NATIONALES de la zone sahel qui résistent souvent, autant qu’elles peuvent, sans support aérien, même quand elles se font surprendre. Elles doivent être vigilantes, établir des relations efficaces avec les forces en présence, en s’appuyant la vigilance collective, pour veiller sur la sécurité collective et partagée et la rédévabilité collective mutuelle.
Elles doivent être dotées de support aérien et de renseignement ET opter pour la mobilité et les patrouilles pour éviter les désagréments et pour être proactives. Le front sécuritaire uni, solidaire, proactif et inclusif doit être formé autour d’elles en coopération avec les citoyens, les communautés et les autres forces partenaires.
Les forces de défense et sécurité nationales dans la zone sahel assureront la défense, la sécurité et la protection des personnes et des biens à l’intérieur de leur pays et à ses frontières. Au niveau de ces dernières, elles seront aidées par le G5 Sahel et les partenaires.
Après le renouvellement du mandat de la Minusma au Mali et compte-tenu de l’hécatombe, dévastatrice généralisée, générée par la situation sécuritaire au Mali, il convient que les relations (coopérations, synergies, …) entre les forces de défense et sécurité du Mali et les forces en présence soient efficaces, dynamisées et contrôlées afin qu’elles soient plus utiles au Mali et pour assurer efficacement les fonctions partagées (en tenant compte du type de mandat de chaque force) de sécurisation, de stabilisation et de protection des populations et de leurs biens au Mali.
Pour une paix durable dans la zone sahel, en particulier au Mali, et pour l’efficacité de la sécurisation, de la stabilisation et de la protection des populations et de leurs biens dans cette zone, ces relations (coopérations, synergies, …) doivent permettre à ces forces, conjointement, chacune en fonction de son type de mandat :
– D’accepter le concept de sécurisation COLLECTIVE ET PARTAGEE (responsabilité partagée) en fonction du type de mandat de chacune, leurs responsabilités de sécurisation et de stabilisation ne seront pas obligatoirement les mêmes, mais seront partagées, ainsi, certaines pourront juste fournir du renseignement : Responsabilité partagée même si les niveaux de responsabilité ne sont pas les mêmes : en effet, le travail de sécurisation devrait ou doit être accompli par l’ensemble des forces en présence en répartissant les tâches proactivement (en anticipant) et en organisant les ripostes idoines.
– D’agir activement à travers des patrouilles mixtes intégrant des éléments de plusieurs forces, principalement ceux des forces de défense et sécurité du Mali,
– En prenant des initiatives offensives contre les terroristes : les forces dont le mandat ne le permet pas pourront aider en fournissant, par exemple, du renseignement, de la logistique et du matériel,
– En participant, à la sécurisation des personnes et des biens, chacune suivant son mandat,
– Mais aussi, pour la Minusma, au Mali, en aidant pour la mise en œuvre diligente de l’accord de paix en favorisant l’inclusivité, par exemples, des mouvements non signataires de l’accord et de la société civile (TOUS les acteurs de la société civile en particulier les jeunes et les femmes).
Il est à noter que la société civile est plurielle.
Au Mali, elle n’est pas constituée que du conseil national de la société civile et de la coalition citoyenne de la société civile. D’autres organisations de la société civile existent comme des ONG, cas de l’ONG TILWAT International dont je suis le Président, des associations diverses (de religieux, de notabilités, …), des citoyens et des communautés.
L’inclusivité de l’accord de paix au Mali doit tenir compte de cette diversité et de cet aspect pluriel. Cette inclusivité est primordiale, le succès de l’accord de paix et du pacte pour la paix en dépend.
Barkhane assure/assurera un ultime appui par le support aérien.
Nous sommes reconnaissants aux forces de la Minusma, de Barkhane et du G5 Sahel mais pour renforcer leur efficacité et être utiles dans la zone sahel, il convient de résoudre les problèmes de communication, d’organisation, de synchronisation et de coopération entre elles.
Comme on l’avait dit précédemment, il convient que les relations (coopérations, synergies, …) soient dynamisées et contrôlées entre les forces de défense et sécurité du Mali et les forces en présence (Minusma, Barkhane, G5 Sahel, AFRICOM, EUTM) afin qu’elles soient plus utiles à la zone sahel, en particulier au Mali, et pour assurer efficacement les fonctions partagées (en tenant compte du type de mandat de chaque force) de sécurisation, de stabilisation et de protection des populations et de leurs biens dans la zone sahel.
Nous attendons plus d’elles malgré les efforts consentis surtout pour garantir la mise en œuvre les concepts de sécurité collective ET partagée (responsabilité partagée) ET de rédévabilité collective mutuelle.
Pour ces forces, ainsi que pour les forces de défense et sécurité de la zone sahel, en particulier du Mali, au Niger et au Burkina, les relations civilo-militaires doivent être renforcées pour que les citoyens aient plus confiance en elles et puissent collaborer avec elles.
CAS DU MALI
Au Mali, l’armée et les forces de défense et de sécurité reconstituées à travers le DDR (Démobilisation, Désarmement et Réinsertion) assureront leurs rôles comme vus précédemment.
Après l’enregistrement des membres des mouvements armés et d’auto-défense Maliens, le processus DDR accéléré les désarmera et les réinsérera par leurs intégrations/réintégrations dans les forces de défense et sécurité suivant des critères (arrêtés consensuellement) OU bien leur réinsertion dans la société civile (intégration dans des projets).
Déjà plus de mille cinq cent (1500) éléments de ces mouvements armés et d’autodéfense issus des MOC (Mécanisme Opérationnel de Coordination) de Gao, Tombouctou et Kidal sont désarmés, ont fini le processus DDR accéléré dont mille six (1006) ont été intégrés, après formation, dans les forces de défense et sécurité reconstituées du Mali en début septembre 2019 et d’autres issus des MOCs sont en cours de formation.
Un total de soixante-treize mille (73 000) éléments des mouvements armés et d’autodéfense a été enregistré jusqu’en septembre 2019 dans le DDR (étape enregistrement) au nord du Mali.
Et Au centre, plus de huit mille (8 000) éléments ont été enregistrés.
Les membres des mouvements armés et d’auto-défense qui ne sont pas encore pris en compte dans les MOC MAIS qui ont été enregistrés dans le DDR pourront être sollicités pour épauler pour la sécurisation des régions au nord du pays.
Compte-tenu des problèmes rencontrés (sur les critères, les grades, sur l’accès des éléments de la Coordination des Mouvement de l’Entente à Kidal, …) au démarrage du DDR, Il faut noter qu’un effort considérable a été fait par le Président de la commission nationale DDR, Zahabi Ould Sidi Mohamed, et par le Ministre de la réconciliation nationale, de la paix et de la cohésion sociale, Lassine Bouaré. Qu’ils en soient remerciés.
Les unités régionales dédiées à la réconciliation aideront à la sensibilisation des citoyens pour une élection de paix, sécurisée, transparente, crédible et inclusive.
Travaillons tous pour que la sécurité soit optimale c’est-à-dire qu’elle atteigne le meilleur niveau possible compte-tenu de la conjoncture. C’est possible avec l’engagement et l’implication de TOUS les acteurs incluant les politiques, les responsables gouvernance (Président, Ministres, …), les députés, les citoyens et la société civile (jeunes, femmes, religieux, notabilités, …) souvent oubliés.
J’avais détaillé l’organisation d’un front sécuritaire uni, solidaire, proactif et inclusif en novembre 2017 et le 21 mai 2018 dans la lettre ouverte intitulée : « Au Mali, pour organiser et réussir les élections 2018 (Présidentielle, …), il faut sécuriser, le nord, le centre et tout le pays, intégrer ET placer les citoyens au cœur d’un Front sécuritaire uni proactif contre l’Insécurité et le Terrorisme ». Mais aussi en juillet et août 2018.
En tant qu’expert en sécurité, je suis garant de l’efficacité d’un tel front sécuritaire. C’est dommage qu’il ne soit pas utilisé complètement au Mali ET dans la zone sahel.
Le FRONT sécuritaire uni, solidaire, PROACTIF et INCLUSIF, que j’ai proposé ET que je ré-propose au Mali car n’ayant été mis en œuvre que partiellement (lors des deux tours de l’élection présidentielle 2018), est formé par les défenseurs de la paix, les parties prenantes Maliennes, les mouvements Maliens signataires et non signataires (appartenant à la CME, Coordination des Mouvements de l’Entente) de l’accord de paix, les partenaires de la médiation internationale et d’autres partenaires œuvrant pour la paix dont ceux participant aux forces conjointes, aidé par les populations, luttera efficacement et proactivement, entre autres, contre le terrorisme, le trafic de drogue, la criminalité transfrontalière et l’insécurité, en s’aidant d’un système d’intelligence stratégique de renseignement national interconnecté avec les niveaux sous régional, régional et international.
Ce système d’intelligence stratégique de renseignement (intelligence collective) doit être utilisé par ce front uni proactif, ce qui l’aidera pour plus d’efficacité et de proactivité.
Nos partenaires en possèdent des éléments, il faut juste (1) une communication et synchronisations efficaces avec eux pour utiliser ces éléments et (2) intégrer l’apport (c’est capital) des citoyens, ce qui n’est pas facile mais qui est indispensable.
Cet apport se fera, entre autres, à travers la contribution, des unités régionales dédiées à la réconciliation et de la société civile, pour la sensibilisation des citoyens.
Des membres des mouvements armés Maliens incluant les groupes d’auto-défense et des membres de la société civile doivent prendre part à la sécurisation des régions.
De façon similaire au Mali, les pays de la zone sahel pourront utiliser un front sécuritaire uni, solidaire et proactif entre leurs forces vives et leurs partenaires en ayant un système d’intelligence stratégique de renseignement couvrant les niveaux local (au niveau d’un pays), régional (zones sahel et CEDEAO) et international.
Responsables et Participants à une sécurité inclusive au Mali
Dans chaque zone à sécuriser, trois coresponsables de la sécurité de cette zone seront choisis : un du côté des forces de défense et sécurité du Mali, un du côté de la MINUSMA et un du côté de BARKHANE.
Ces responsables auront des adjoints issus de quatre groupements, qui sont : un du côté de la coordination des mouvements de l’azawad formé du MNLA, HCUA et MAA-dissident, un du côté du côté de la plateforme regroupant le CM-FPR, CPA, MAA-loyaliste et GATIA, un issu de la CME (Coordination des mouvements de l’entente) et un du côté de la société civile.
Du côté de la société civile, un responsable sera choisi avec des délégués des quartiers (un délégué par quartier) de la localité ou de la ville à sécuriser.
Pour les petites localités, un délégué (ou deux) suffira (suffiront) pour cette tâche de sécurisation.
La participation des forces vives et de la population, à travers la société civile et les représentants des communautés et des partis politiques, est indispensable.
Il est important de rappeler que la paix est une affaire de TOUS les acteurs y compris ceux de la société civile, les politiques, les mouvements armés, les groupes d’auto-défense et le gouvernement (ou partie Malienne aux pourparlers d’Alger).
La confiance entre les acteurs et l’acceptation des uns et des autres sont indispensables pour dissiper les malentendus et les crises au Mali et pour une sécurité EFFICACE et durable dans un Mali Un et Indivisible.
Au Mali, sous la conduite du Premier Ministre, Dr Boubou Cissé, l’accord politique de Gouvernance et les résolutions et recommandations du dialogue national inclusif favorisent ces aspects.
Engageons-nous et impliquons-nous pour leurs pleins succès.
NE METTONS AUCUN ACTEUR MALIEN DE COTE.
Renseignement et la coopération étroite et solidaire entre toutes les forces
Le front sécuritaire uni proactif et inclusif apportera de l’efficacité, à travers le renseignement vérifié et sécurisé, à cette réplique (ce front sécuritaire uni proactif) à la guerre asymétrique que mènent les terroristes et les djihadistes.
Ainsi, la sécurité sera renforcée partout dans la zone sahel, en particulier au Mali, avec une collaboration étroite avec les citoyens et entre les forces de défense et sécurité nationales, Barkhane, la Minusma et la force conjointe du G5 Sahel et Africom si elle est présente..
Pour minimiser, voire éradiquer, cette insécurité et ce terrorisme, nous devons nous appuyer sur le renseignement et la coopération étroite entre toutes ces forces en n’oubliant pas les citoyens et les communautés.
Quartet Sécurité, Paix, Développement ET Justice
Outre les aspects sécuritaires, le front uni, solidaire, proactif et inclusif doit s’appuyer sur le quartet Sécurité, Paix, Développement ET Justice pour assurer aux populations les dividendes de la paix et de la sécurité, la cohésion sociale et le bien-être dans LA ZONE SAHEL, en particulier dans un Mali Un et Indivisible sans fédération ni confédération ni partition et ni indépendance d’aucune partie du territoire national.
Au Mali, la synergie avec la mise en œuvre de résolutions et recommandations du DNI (Dialogue National Inclusif au Mali), de l’accord de paix, du pacte pour la paix et des projets PIP (Projets d’Investissements Prioritaires) du G5 Sahel contribueront à cela.
Les projets PIP du G5 Sahel s’adressent aux populations des cinq pays (Tchad, Mauritanie, Mali, Niger et Burkina Faso) du G5 sahel.
- Conclusion
De nos jours, la synergie entre les forces en présence dans la zone sahel, en particulier au Mali, fait apparaître un front sécuritaire désuni (non synchronisation des actions et des ripostes dans un environnement multi-acteurs qui a du mal à être réactif à plus forte raison être proactif).
La seule solution viable, c’est de mettre en place complètement et urgemment un FRONT UNI, SOLIDAIRE, PROACTIF et INCLUSIF en y intégrant toutes les forces vives de la zone sahel, indépendamment des bords politiques, ainsi que les partenaires et les forces étrangères en présence dans cette zone.
Le dialogue national inclusif au Mali a généré des résolutions et recommandations qui aideront à impulser ou à renforcer un tel front qui doit se baser sur le quartet Sécurité, Paix, Développement et Justice.
Concernant les aspects sécurité, à travers un front sécuritaire uni, solidaire, proactif et inclusif, Engageons-nous et Impliquons-nous TOUS (TOUS LES ACTEURS INCLUANT TOUTES LES FORCES EN PRÉSENCE, LES CITOYENS ET LES POLITIQUES) pour garantir une sécurité inclusive, optimale et efficace dans la zone sahel, en particulier dans les pays du Liptako, AFIN d’arrêter l’hécatombe et d’éradication les crises auxquelles ils font face.
Tous les acteurs, pas seulement les parties prenantes à l’accord de paix au Mali, y compris ceux des forces en présence au sahel et les politiques, doivent assumer leurs engagements (il faut un suivi et une vérification de la réalisation de ces engagements) pour la stabilisation et la sécurisation de la zone sahel et leurs responsabilités car elles impactent à travers, entre autres, les aspects sécuritaire, stabilisation, institutionnels, paix, développement et réconciliation, sur les pays et les citoyens de la zone sahel.
Sans sécurité, il ne peut pas y avoir de paix ni de développement ni quoi que ce soit.
Pour le Mali et le bien-être des citoyens de la zone sahel, respectons TOUS, les parties prenantes et tous les acteurs y compris les forces partenaires, nos engagements (de sécurisation, de stabilisation, …, dont les engagements financiers pour les partenaires) et nos responsabilités.
Nous attendons plus des forces partenaires malgré les efforts consentis surtout pour garantir la mise en œuvre les concepts de sécurité collective ET partagée (responsabilité partagée) ET de rédévabilité collective mutuelle.
Nous souhaitons qu’au Mali, le G5 Sahel soit sous le chapitre VII de la charte des Nations Unies et sous financement de la Minusma (ONU).
Nous souhaitons que la Minusma ait un mandat robuste et des moyens conséquents lui permettant d’intervenir dans la lutte contre le terrorisme au Mali et dans la zone sahel.
Nous attendons un effort de la communauté internationale, à travers le conseil de sécurité de l’ONU, pour contribuer à la lutte contre le terrorisme et l’insécurité dans la zone sahel au risque de laisser le problème se déporter, avec une grande acuité, aux niveaux régional et international.
Circonscrire la lutte au niveau de la zone sahel et la gagner, TOUS ENSEMBLE, sera sûrement mieux et moins cher que de lutter aux niveaux régional et mondial contre des métastases du terrorisme et de l’insécurité généralisés et leurs impacts sur les citoyens et les pays de la zone sahel et du monde entier.
Que l’année 2020 apporte un réel engagement responsable de TOUS pour une sécurité collective et partagée se reposant sur la rédévabilité mutuelle entre toutes les forces nationales dans la zone sahel et les forces en présence.
- Mon contact
Dr Anasser Ag Rhissa
Expert TIC, Gouvernance, sécurité et Développement Durable
E-mail : Anasser.Ag-Rhissa@orange.fr
TEL au Mali : 00223 78 73 14 61