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Lettre ouverte au président IBK, au PAN, aux Maliens et aux partenaires sur la médiation au Mali

PASSERELLE POUR LA RÉCONCILIATION AU MALI, PROCESSUS INCLUSIF DE NÉGOCIATION ET LETTRE OUVERTE AU PRESIDENT IBK, AU PAN, AUX MALIENS ET AUX PARTENAIRES SUR LA MÉDIATION  AU MALI

ibrahim boubacar keita ibk vengeance

 

Comme toute la communauté internationale et comme le Mali, le conseil de sécurité de l’ONU souhaite un règlement politique durable, une paix et une stabilité à long terme dans tout le Mali, Un et Indivisible

Comme je l’ai toujours dit, il ne peut y avoir de règlement politique durable, de paix et de stabilité à long terme dans tout le Mali qu’à CONDITION que les pourparlers inclusifs N’EXCLUENT PAS LES AUTRES RÉGIONS DU MALI.

Un processus de négociation est inclusif et crédible s’il est ouvert à TOUTES les communautés du Mali pas seulement à celles du Nord.

Ne commençons pas quelque chose qui risque d’être incomplet et décrié avant d’être achevé.

Associons TOUS les Maliens dès le départ en étendant ce processus à toutes les régions du Mali.

J’ai déjà proposé un type d’organisation qui permettra de mettre en œuvre un tel processus inclusif.

En effet, mes lettres ouvertes, au Président du Mali, aux Maliens et aux partenaires, du 02 juillet 2012 et du 30 MARS 2013 décrivent une telle organisation.

De même, la passerelle internet pour la réconciliation au Mali (voir ci-dessous) a proposé une contribution portant en partie sur les négociations inclusives et leur organisation.

1. PASSERELLE POUR LA RÉCONCILIATION AU MALI

La passerelle internet pour la réconciliation nationale qu’on (avec des centaines de milliers voire des millions d’internautes) a formalisée, le 04 JANVIER 2014, à travers ma contribution “Plusieurs revendications du MNLA contiennent des amalgames” et initiée depuis juillet 2012 à travers les contributions de sortie de crise que j’ai faites.

Comme je disais, certaines de ces contributions ont été adressées au Président Malien, aux Maliens et aux partenaires, sous forme de lettres ouvertes en ligne dont celles du 02 JUILLET 2012 et du 30 MARS 2013.

Ayant beaucoup intéressée les internautes et les Maliens, faisant partie de cette passerelle internet pour la réconciliation nationale, ma contribution intitulée “Plusieurs revendications du MNLA contiennent des amalgames” se trouve à l’adresse internet:

http://www.bamada.net/mobile/les_faits_divers_au_mali/lettres_ouvertes_mali/90374-plusieurs-revendications-du-mnla-contiennent-des-amalgames.html

Une autre contribution de cette passerelle internet a été publiée le 18 janvier 2014 sur Malijet. Elle est intitulée :

Passerelle pour la réconciliation au Mali, négociations inclusives et lettre ouverte aux groupes armés MNLA, HCUA, MAA et FPR

On pointe sur cette contribution à l’adresse:

http://www.bamada.net/les_faits_divers_au_mali/lettres_ouvertes_mali/91350-passerelle-pour-la-reconciliation-au-mali-negociations-inclusive.html

Ensemble, les Maliens sortiront TOUS vainqueurs de cette crise.

Contribuons-tous à cette passerelle internet pour la réconciliation nationale, le développement durable, la paix et la résilience durables mais aussi pour la durabilité et la sécurité du Mali.

Cette passerelle internet est faite pour intégrer et accompagner ce processus inclusif de négociations, elle contribuera à le crédibiliser.

Cette contribution fait partie de cette passerelle internet pour la réconciliation nationale au Mali.

Nous militons pour le retour à une paix et une stabilité durables au Mali et nous souhaitons le soutien de tous, en particulier du Président Malien, du gouvernement Malien, du Président de l’assemblée nationale du Mali, des Ministres Maliens, des partis politiques Maliens, de la société civile, de la CEDEAO et du conseil de sécurité de l’ONU, de l’ONU, de l’UA, de l’UE, de la France, des USA et de tous les partenaires.

Avançons tous, ensemble, pour rendre ce processus inclusif crédible.

N’excluons personne. Chacun pourra apporter quelque chose à ce processus.

 

2. POURQUOI LE PROCESSUS INCLUSIF DOIT INTÉGRER TOUTES LES RÉGIONS DU MALI ?

Le problème du Nord du Mali s’est transformé en un problème de tout le Mali d’autant plus qu’entre autres :

– certains citoyens du nord du Mali sont allés se réfugiés dans les autres régions du Mali,

– la crise a eu d’importants impacts sur tout le tissu économique de tout le Mali,

– les problèmes de fond (problème de développement durable, équitable et résilient, de sécurité, sécurité alimentaire, éducation, énergie, santé, etc.) auxquels on doit apporter des solutions sont communs à tout le MALI,

– la décentralisation doit être pensée dans sa globalité en intégrant toutes les régions et en les synchronisant avec la gouvernance globale, afin d’avoir une décentralisation équitable et équilibrée.

– intégration équitable des communautés se pose dans toutes les régions,

– étant affecté par cette crise, chaque Malien souhaite être associé à sa résolution.

Bien sûr, les régions du nord du Mali sont plus affectées, donc, il faut appliquer la discrimination positive TOUT en pensant aux autres régions du Mali.

Il faut donc, une approche globale en faisant un inventaire des problèmes que rencontrent toutes les régions et qui sont les origines ou qui font partie des origines de la crise Malienne, ET y apporter les solutions idoines.

Résoudre aussi les problèmes qui vont aider à la réconciliation nationale en exigeant la justice et la non impunité.

C’est toutes ces raisons qui font que le processus inclusif doit intégrer TOUTES les RÉGIONS DU MALI et y avoir des ramifications.

Les groupes armés du nord (MNLA, HCUA (ex ANSAR DINE), MAA, FPR) du Mali doivent être désarmés et doivent participer à ce processus.

N’essayons pas d’aller au plus pressé en essayant de réduire le processus inclusif uniquement aux zones du nord et aux communautés du nord, TOUTES LES RÉGIONS ET TOUS LES MALIENS SONT CONCERNÉS.

Intéressons tous les Maliens au processus inclusif dès le départ, leur adhésion facilitera la réconciliation nationale.

La communauté internationale doit jouer son rôle jusqu’à la fin (aider au choix idoine du (des)  médiateur(s), réconciliation, paix et stabilité durables établies dans un Mali, Un et Indivisible).

On doit l’aider dans ce sens.

Sachons aider et simplifier la tâche à ceux (ONU, CEDEAO, France, UE, UA, …) qui nous aident.

3. LETTRE OUVERTE AU PRÉSIDENT IBK, AU PAN, AUX MALIENS ET AUX PARTENAIRES SUR LA MÉDIATION AU MALI

Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar Keïta, Président du Mali,

Honorable Monsieur Issaka Sidibé, Président de l’Assemblée Nationale (PAN) du Mali,

Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du gouvernement du Mali,

Excellence Mesdames et Messieurs  les Ministres du gouvernement  Malien,

Excellence Mesdames et Messieurs les représentants de nos partenaires,

Chers sœurs et frères Maliens,

La situation au Mali se trouve à un point crucial exigeant la bonne volonté et la collaboration des uns et des autres pour avancer.

Le Président Malien IBK, dès son arrivée à la tête du pays, a placé son quinquennat sous le signe de la réconciliation nationale.

De même, le Président de l’assemblée nationale a envoyé un signal fort dès son investiture en disant d’œuvrer SANS RELACHE pour réconcilier les Maliens quelque soit leur appartenance politique, religieuse, ethnique, …

La réconciliation nationale établira un climat de confiance qui permettra de développer sereinement et durablement  le pays, par tous ses fils et ses filles, dans l’unité et en toute quiétude.

Afin de préparer cette réconciliation nationale, la médiation est importante.

QUEL(S) EST (SONT) LE (S) MEILLEUR (S) CHOIX POUR CETTE MÉDIATION ?

Blaise Compaoré a promis d’œuvrer pour l’unification et l’intégrité du Mali et il le fera sûrement suite aux avertissements envoyés par les Maliens à travers les réseaux sociaux et les médias.

Je ne dédouane pas Blaise Compaoré de ce qu’il a fait aux Maliens, par exemple, en extirpant par hélicoptère le responsable MNLA de Gao, mais on perdra un temps considérable si on le met de côté car il détient le secret des négociations entre le gouvernement et les groupes armés depuis le début de cette crise.

Il a surtout appris à parler avec ces groupes armés et à les amener à la table de négociations.

C’est tout ce que l’on veut : qu’ils viennent à la table de négociations et que les échanges se déroulent bien et soient fructueux.

Pour le reste, c’est au gouvernement Malien et à ses représentants de défendre la position Malienne avec clarté et précision et de veiller à ce que le (s) médiateur(s) retenu(s) joue(nt) bien leur rôle.

AINSI, LE MALI L’EMPORTERA AU FINAL ET UNIFIERA TOUTES SES RÉGIONS SANS TROP METTRE EN PÉRIL LA COHÉSION SOCIALE.

LA MÉDIATION NE FAIT QU’ARBITRER, NE L’OUBLIONS PAS.

Comme vous le savez, le choix du médiateur souhaité par les groupes armés n’est pas unique.

Pourquoi, donc, vouloir retenir un médiateur plutôt qu’un autre sachant que TOUS les deux (Blaise Compaoré et l’Algérie) pourront nous apporter, de façon très complémentaire, quelque chose.

Reconduisons Blaise Compaoré, il saura travailler avec intelligence avec l’autre médiateur Algérien et toutes les parties prenantes pour finaliser le travail de réconciliation nationale qu’il a commencé et qui s’est soldé positivement par l’accord de Ouagadougou du 18 juin 2013, malgré les insuffisances de cet accord.

Certains pensent qu’en supportant, comme moi, que Blaise Compaoré reste un des médiateurs pour la crise Malienne, on est ennemi de la République Malienne.

Est-on ennemi de la République en disant que Blaise Compaoré a rendu un précieux service au Mali en le conduisant aux élections (présidentielle et législatives) et que le Mali doit lui être reconnaissant en le confirmant comme un des médiateurs pour cette crise Malienne ?

Ce qui sera d’ailleurs un signe de paix et de coopération dans la sous-région.

Sachez que le problème Malien est aussi un problème pour les pays de la sous-région, en particulier pour le Burkina.

Regardez, le sauvetage fraternel qu’ils ont prodigué au Mali, avec l’aide de la communauté internationale, quand il le fallait et qu’ils continuent encore à lui prodiguer.

Quoi qu’on dise, le Burkina a envoyé une troupe au sein de la MINUSMA et de la MISMA.

L’Algérie ne l’a pas fait même si elle a apporté une aide précieuse au Mali d’une autre nature (logistique, acceptation de survol de son territoire, surveillance de la frontière commune, …).

La médiation de nos deux pays frères, représentés par leurs Présidents, Blaise Compaoré (Burkina) et Bouteflika (l’Algérie) ne sont pas en contradiction entre elles.

Elles doivent être TOUTES valider afin que la sous-région et le monde entier regardent dans la même direction au lieu de s’opposer en cours de route.

La fin du problème Malien est proche si tout le monde regarde dans la même direction en visant les mêmes objectifs et en se synchronisant.

En se dispersant à travers le changement de médiateur, on éloigne la possibilité de règlement de ce problème, qui nous concerne TOUS.

C’est pourquoi, je lance un appel au Mali (à notre Président IBK), au PAN Malien, à l’ONU, à la CEDEAO, à l’UA, à l’UE, à la France, au Niger et à tous les partenaires, pour agir dans le même sens en validant la médiation de nos deux pays frères, le Burkina Faso et l’Algérie.

Dans le domaine de la médiation, aucun apport ne sera de trop.

Mutualisons nos forces et nos chances de parvenir à la paix définitive au Mali et dans la sous-région.

4. CONTACT

Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
E-mail: Webanassane@yahoo.com
TEL au Mali: 00223 78 73 14 61
TEL au Niger : 00227 97 89 41 55

source : mali-web.org

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