
Monsieur le Président de la Transition,
C’est en votre qualité de représentant de l’Etat, garant des libertés publiques, individuelles et du bien-être du peuple malien que je m’adresse à vous. Le 23 août 2024, j’ai eu un appel via mon compte WhatsApp du numéro de téléphone +33 6 37 85 85 AA. Un homme au bout du fil parlant très bien français sans accent.
Le Monsieur me demande ce je fais actuellement ; “Comment se portent vos affaires” ? “Que faites-vous présentement ?” “Où en êtes-vous avec vos projets ?”
Mes réponses : Je me porte bien ! Qui êtes-vous ?
Le Monsieur : “Nous pouvons vous aider dans votre projet” !
Moi : Quel projet ? J’en ai plusieurs.
Le Monsieur : L’usine de fabrication de tuyaux d’irrigation pour l’agriculture de précision. Avec mes collègues, nous allons organiser une réunion pour en parler.
Après réflexion, j’ai compris qu’une de mes adresses mail avait été piratée. Ce qui me fait penser que mon interlocuteur devait être un “Agent des services de renseignement français”.
Le 31 août 2024, il crée un groupe de réunion avec les numéros suivant ; + 1 868 394 78 HH, +211 912 200 BB, NB : Numéros des fabricants chinois des lignes de tuyaux qui m’ont envoyé des factures proforma +86 152 15 80 71 xx, +86 158 37 23 98 xx
En tout, il y avait une dizaine de numéros dont certains du Maroc, des Etats-Unis, du Soudan du Sud… Un jour la réunion est organisée. Le chef de fil me propose une aide pour financer mon projet. Le coût est estimé à 5 millions de dollars, soit 3 250 000 000 F CFA. Une dame du groupe va jusqu’à me proposer des femmes de tout âge.
Comme je suis très impulsif, je les ai coupés net. Je ne vous ai rien demandé, pourquoi vous intéressez-vous à moi ? Pourquoi voulez-vous financer mon projet ? Je me suis déconnecté et j’ai bloqué le groupe.
Trois mois plus tard, j’ai appris par une source anonyme, mais certainement pas anodine, qu’ils voulaient profiter de “ma situation pas des plus reluisantes” et demander mon aide dans leurs “projets subversifs”. En contrepartie ils me garantissaient “logis, femme, argent, exil”. Mais, ils ne sont pas nullement surpris de ma réaction. “Ils savaient avoir en face un patriote, ils ont trouvé plutôt un chauvin”, a conclu mon interlocuteur.
Monsieur le Président, la France sait défendre ses intérêts
“La France a des intérêts, la France n’a pas d’amis” ! Cette citation, souvent attribuée au général Charles de Gaulle, souligne une réalité fondamentale des relations internationales : les Etats agissent principalement en fonction de leurs intérêts nationaux. Voici une analyse plus approfondie de cette affirmation :
Intérêts économiques : La France, comme tout autre pays, cherche à sécuriser ses approvisionnements en matières premières ; à développer ses marchés d’exportation et à attirer les investissements étrangers.
Intérêts stratégiques : La France est une puissance nucléaire et un membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies. Elle a donc des intérêts en matière de sécurité et de stabilité internationale.
Intérêts culturels et linguistiques : La France promeut la francophonie et sa culture à travers le monde.
Intérêts politiques : La France cherche à maintenir son influence sur la scène internationale et à défendre ses valeurs démocratiques.
En conclusion, la France, comme tout autre Etat, agit en fonction de ses intérêts nationaux. Les relations internationales sont complexes et évolutives et les alliances et les partenariats sont souvent basés sur des intérêts communs.
Les actes de déstabilisation de la France au Mali et au Sahel
Les accusations de déstabilisation de la France au Mali et au Sahel sont un sujet complexe et controversé. Voici un aperçu des principaux éléments du débat. On est le plus souvent en face d’une subversion pour sauver ses intérêts. Un acte subversif est “une action qui vise à renverser ou à saper l’autorité établie, que ce soit un gouvernement, une institution ou un ordre social”. Ces actes peuvent prendre de nombreuses formes, allant de la simple expression d’opinions dissidentes à des actions violentes et illégales.
Voici quelques éléments à prendre en compte concernant les actes subversifs. La subversion implique généralement une intention de provoquer un changement radical, souvent par des moyens non conventionnels ou illégaux. Elle peut viser à déstabiliser le pouvoir en place, à remettre en question les normes établies ou à provoquer un bouleversement social. Il est clair que la France passe par tous ces moyens pour installer à la tête du Mali un régime qui lui est favorable.
La subversion peut se manifester à travers divers moyens, tels que la propagande, la désinformation, les manifestations, les actes de désobéissance civile, le sabotage ou la violence. Le soutien de Paris aux rebelles séparatistes, l’instrumentalisation, le financement et la formation des groupes terroristes par la France s’inscrivent dans le cadre de la subversion. Les nouvelles technologies, comme Internet et les réseaux sociaux ont également créé de nouvelles formes de subversion, permettant la diffusion rapide d’informations et la mobilisation de groupes. Et la France s’en sert fort bien.
Soutien présumé de la France à des groupes terroristes : Certaines voix accusent la France de soutenir matériellement et financièrement des groupes terroristes opérant dans le Sahel. Des affirmations font état de la libération de terroristes par les forces françaises. La découverte de “Réseaux secrets” d’agents français accusés de fournir des équipements et de financer des groupes armés a également été évoquée.
L’ingérence politique et économique : La France est accusée de chercher à maintenir son influence sur les anciennes colonies, notamment le Mali. Des accusations d’ingérence dans les affaires intérieures des pays du Sahel sont régulièrement formulées. Des tentatives de la France pour entraver les demandes de financement du Mali auprès des institutions internationales ont été dénoncées.
D’un point du vue philosophique, tout cela paraît normal, car la France cherche à protéger ses intérêts. Mais, ce qui n’est pas du tout normal, c’est que nous autres acceptions de se laisser piller, voler, dominer par la France.
Le Mali, un peuple non soumis, ni Indocile !
Le peuple malien n’est ni soumis ni docile. Cela évoque une communauté qui refuse l’asservissement et l’obéissance aveugle. Elle suggère un esprit de résistance, une volonté de préserver sa liberté et son autonomie face à l’oppression ou à l’autorité excessive. Voici quelques interprétations possibles de cette expression :
Résistance à l’oppression : Un peuple qui ne se laisse pas dominer par un pouvoir extérieur, qu’il soit politique, économique ou culturel. Il revendique son droit à l’autodétermination et à l’indépendance.
Esprit critique : Un peuple qui ne suit pas aveuglément les directives ou les normes établies. Il remet en question les idées reçues, les dogmes et les discours dominants.
Volonté d’autonomie : Un peuple qui aspire à se gouverner lui-même, à prendre ses propres décisions et à façonner son propre destin. Il rejette la tutelle et l’infantilisation.
Culture de la contestation : Un peuple qui n’hésite pas à exprimer son désaccord, à manifester son mécontentement et à lutter pour ses droits. Cette expression peut également renvoyer à des contextes historiques ou géopolitiques spécifiques dans lesquels le peuple malien a lutté contre la colonisation, l’autoritarisme ou l’injustice sociale.
La gestion du pouvoir soumise à rude épreuve
L’expression “la gestion du pouvoir soumise à rude épreuve” évoque une situation où l’exercice de l’autorité est confronté à des défis importants et à des difficultés considérables. Cela peut se manifester dans divers contextes :
Politique : Crises politiques, conflits internes, contestations populaires, instabilité gouvernementale… Le Mali est, depuis 2021, sous les pressions internationales, les sanctions et les interventions étrangères. Les agressions des groupes terroristes et des rebelles séparatistes sont sources de difficultés à maintenir l’ordre public, à assurer la sécurité des citoyens. Sans compter les problèmes de corruption, de transparence, de légitimité.
Economique : Les crises économiques, la récession, l’inflation, le chômage, les inégalités sociales, la pauvreté, l’exclusion… commencent à faire des remous au sein des populations. Les difficultés à gérer les ressources, à assurer la stabilité financière sont autant de tares qui interrogent notre bonne conscience…
En résumé, ce chapitre souligne les défis auxquels sont confrontés les détenteurs du pouvoir, qu’ils soient politiques, économiques ou sociaux, et les difficultés qu’ils rencontrent pour maintenir leur autorité et assurer la stabilité.
Ces avantages injustes que les lois accordent
Au Mali, les postes de Premier ministre et de président de l’Assemblée nationale sont les plus convoités à cause des avantages liés à ces fonctions. Une loi prise dans des conditions contestables leur attribue indûment des Fonds de souveraineté. Il est vrai que certains avantages accordés aux personnes en position de pouvoir peuvent être perçus comme injustes. Voici quelques points à considérer.
Types d’avantages potentiellement injustes :
– Privilèges financiers : Salaires excessifs, avantages en nature (voitures de fonction, logements de luxe…), retraites dorées… qui peuvent sembler disproportionnés par rapport aux responsabilités ou aux contributions réelles.
– Immunités et protections : Protection contre les poursuites judiciaires, traitement de faveur par les forces de l’ordre… qui peuvent créer une inégalité face à la loi.
– Accès privilégié aux ressources : Accès facilité aux informations, aux réseaux, aux marchés publics… pouvant donner un avantage indu dans les affaires ou la politique.
– Népotisme et favoritisme : Embaucher de proches ou d’amis à des postes clés ; attribution de contrats ou de subventions à des personnes liées au pouvoir, etc. Ce qui peut nuire à la méritocratie.
Les raisons de cette perception d’injustice :
– Ecart avec le citoyen lambda : Les avantages excessifs peuvent créer un fossé entre les dirigeants et la population, alimentant un sentiment d’injustice et de méfiance.
– Manque de transparence : L’opacité entourant l’attribution de certains avantages peut renforcer les soupçons de favoritisme et de corruption.
– Impact sur l’égalité : Les privilèges injustifiés peuvent saper le principe d’égalité des chances et créer une société à deux vitesses.
– Détournement des ressources publiques : L’utilisation abusive des fonds publics pour financer des avantages personnels peut nuire aux services publics et au bien-être collectif.
Conséquences potentielles :
– Colère et frustration : Les inégalités perçues peuvent alimenter le ressentiment et la colère au sein de la population.
– Désillusion politique : La confiance envers les institutions et les dirigeants peut s’éroder, entraînant une désaffection politique.
– Instabilité sociale : Les tensions et les inégalités peuvent contribuer à l’instabilité sociale et politique, voire à des mouvements de protestation. Il est important de noter que tous les avantages accordés aux personnes en position de pouvoir ne sont pas nécessairement injustes. Certains peuvent être justifiés par les responsabilités, les risques ou les compétences requises. Cependant, il est essentiel de garantir la transparence, la responsabilité et l’équité dans l’attribution de ces avantages afin de préserver la confiance publique et l’intégrité des institutions.
Fond spéciaux ou caisse noire
L’expression “Caisse noire” fait référence à des fonds non comptabilisés ou secrets, souvent utilisés à des fins illégales ou non autorisées. Bien qu’il n’existe pas de “Caisse noire” officielle du président des Etats-Unis. Ce dernier a à sa disposition des fonds qui peuvent être utilisés avec une certaine discrétion. Voici quelques informations pertinentes :
– Fonds discrétionnaires : Le président des Etats-Unis dispose de certains fonds discrétionnaires qui peuvent être utilisés pour des dépenses liées à ses fonctions officielles. Ces fonds sont généralement soumis à des audits et à des contrôles, mais ils offrent une certaine flexibilité pour les dépenses liées à la sécurité nationale, aux voyages officiels et à d’autres activités liées à la présidence. Il existe des fonds pour les opérations de renseignement qui sont gérés avec un haut degré de secret. Ces fonds sont destinés à soutenir les activités de renseignement et les opérations secrètes et leur utilisation est souvent classifiée.
– Sécurité nationale : Une partie importante des fonds discrétionnaires du président des Etats-Unis est allouée à la sécurité nationale. Cela comprend le financement des opérations de renseignement, des mesures de sécurité pour le président et d’autres responsables gouvernementaux, et des activités liées à la lutte contre le terrorisme.
– Transparence et contrôle : Bien que certains fonds soient utilisés avec discrétion, il existe des mécanismes de contrôle et de surveillance pour garantir que les fonds présidentiels sont utilisés de manière appropriée. Le Congrès des États-Unis supervise les dépenses du pouvoir exécutif et peut demander des comptes sur l’utilisation des fonds. Il est important de noter que l’utilisation de fonds secrets ou non comptabilisés est soumise à des lois et à des réglementations strictes. Toute utilisation abusive de ces fonds peut entraîner des conséquences juridiques graves.
Fonds spéciaux et caisse noire du président de France
L’expression “Caisse noire” fait référence à des fonds non comptabilisés ou secrets, souvent utilisés à des fins illégales ou non autorisées. En France, comme dans d’autres pays, l’existence de telles pratiques est sujette à des débats et des controverses. Voici quelques points clés à considérer :
– Cadre légal et contrôle : Les finances publiques en France sont soumises à des règles strictes et à des contrôles réguliers. La Cour des comptes, par exemple, est une institution indépendante chargée de vérifier la bonne utilisation des fonds publics. Les dépenses de l’État, y compris celles liées à la présidence, sont inscrites au budget et soumises à l’approbation du Parlement.
– Fonds spéciaux : Il existe des fonds spéciaux, notamment ceux liés aux activités de renseignement et de défense, qui peuvent être utilisés avec une certaine discrétion pour des raisons de sécurité nationale. Ces fonds sont soumis à des contrôles spécifiques, mais leur transparence est limitée en raison de leur nature sensible.
Analyse de la militarisation du pouvoir
La militarisation du pouvoir est un processus complexe qui se manifeste de diverses manières.
Voici quelques aspects importants liés à la Définition et aux caractéristiques :
– Influence accrue des militaires : La militarisation du pouvoir se traduit par une influence grandissante des Forces armées dans les affaires politiques, économiques et sociales d’un Etat.
– Priorité aux solutions militaires : Les problèmes sont de plus en plus abordés sous l’angle de la sécurité et des solutions militaires, au détriment des approches civiles et diplomatiques.
– Budget militaire en hausse : Les dépenses militaires augmentent, tandis que les ressources allouées aux secteurs sociaux (santé, éducation) peuvent diminuer.
– Culture de la sécurité : Une culture de la sécurité omniprésente se développe, justifiant des mesures de surveillance et de contrôle renforcées.
– Répression : Les libertés civiles peuvent être restreintes au nom de la sécurité nationale et la répression des oppositions politiques peut s’intensifier.
Causes possibles :
– Instabilité et conflits : Les guerres, les crises internes et les menaces extérieures peuvent conduire à une militarisation du pouvoir.
– Craintes sécuritaires : Les attentats terroristes, la criminalité organisée et d’autres menaces peuvent inciter les gouvernements à renforcer leur appareil sécuritaire.
– Ambitions de puissance : Certains Etats peuvent chercher à accroître leur influence régionale ou mondiale par le biais de leur puissance militaire.
– Faiblesse des institutions civiles : Lorsque les institutions civiles sont fragiles, l’armée peut être perçue comme un acteur plus stable et efficace.
Conséquences potentielles :
– Atteintes aux droits humains : La militarisation du pouvoir peut entraîner des violations des droits humains telles que la torture, les détentions arbitraires et les exécutions extrajudiciaires.
– Recul démocratique : Les libertés civiles et politiques peuvent être restreintes et les processus démocratiques peuvent être affaiblis.
– Conflits et tensions : La militarisation peut exacerber les tensions régionales et internationales, et augmenter le risque de conflits armés.
– Détournement de ressources : Les dépenses militaires excessives peuvent détourner des ressources essentielles des secteurs sociaux et économiques.
– De nombreux pays d’Amérique latine ont connu des périodes de militarisation du pouvoir au XXe siècle, avec des régimes militaires autoritaires.
– Certains pays africains ont également connu des coups d’Etat militaires et des périodes de pouvoir militaire.
– La lutte contre le terrorisme a conduit à une militarisation accrue de la sécurité dans de nombreux pays.
– Les tensions géopolitiques croissantes, comme celles entre les Etats-Unis et la Chine, contribuent également à la militarisation.
Conséquences de la militarisation du Mali
La militarisation du Mali, bien qu’ayant été entreprise dans le but de renforcer la sécurité et de combattre le terrorisme, a engendré une série de conséquences complexes et préoccupantes :
Impacts sur la gouvernance et la démocratie : La prédominance militaire dans les affaires de l’Etat a entraîné une érosion des institutions démocratiques et une concentration du pouvoir entre les mains des militaires. Le processus de transition civile et démocratique est bloqué. Ce qui nuit à la stabilité politique à long terme.
Conséquences humanitaires : Les opérations militaires ont entraîné des déplacements massifs de populations, créant des crises humanitaires avec des milliers de réfugiés et de personnes déplacées à l’intérieur du pays.
Détérioration de la situation sécuritaire : Malgré la militarisation, l’insécurité persiste et s’étend à de nouvelles régions avec une augmentation des attaques terroristes et des conflits intercommunautaires. La militarisation n’a pas réussi à résoudre les causes profondes du conflit, telles que la pauvreté, l’injustice et le manque de développement.
Conséquences économiques et sociales : Les ressources consacrées à la militarisation détournent les investissements nécessaires dans les secteurs de la santé, de l’éducation et du développement économique. Il faut toutefois noter que le secteur de la santé a été doté d’équipements modernes ces deux dernières années. Des centres de dialyse ont été créés, des hôpitaux sont également équipés.
Au même moment, l’économie et l’éducation nationale sont au plus bas niveau. L’instabilité et l’insécurité entravent le développement économique, ce qui aggrave la pauvreté et les inégalités. La militarisation du Mali a des répercussions sur la stabilité de la région du Sahel, avec un risque de contagion des conflits aux pays voisins. Il est important de noter que la situation au Mali est complexe et évolutive, et que les conséquences de la militarisation peuvent varier en fonction des développements politiques et sécuritaires.
Comment construire une économie forte en temps de crise ?
Construire une économie forte en temps de crise ou de conflits armés est un défi complexe, mais essentiel pour assurer la survie et la reconstruction d’une nation. Voici quelques stratégies clés :
- Stabilisation macroéconomique :
– Contrôle de l’inflation : Mettre en œuvre des politiques monétaires et fiscales prudentes pour éviter l’hyperinflation qui peut détruire l’épargne et paralyser l’activité économique.
– Gestion de la dette : Négocier des allégements de dette avec les créanciers internationaux et mettre en place des politiques budgétaires responsables pour éviter une crise de la dette.
– Stabilisation de la monnaie : Maintenir un taux de change stable pour restaurer la confiance dans la monnaie nationale et faciliter le commerce.
- Soutien aux secteurs essentiels :
– Agriculture et sécurité alimentaire : Prioriser la production alimentaire locale pour assurer l’approvisionnement de la population et réduire la dépendance aux importations.
– Santé : Renforcer le système de santé pour faire face aux urgences et aux épidémies, et assurer l’accès aux soins de base.
– Infrastructures critiques : Réparer et maintenir les infrastructures essentielles telles que les routes, les ponts, les réseaux électriques et les systèmes d’eau.
- Diversification économique :
Réduire la dépendance aux ressources naturelles : Investir dans des secteurs diversifiés tels que l’industrie manufacturière, les services et les technologies de l’information pour réduire la vulnérabilité aux fluctuations des prix des matières premières.
Promouvoir l’entrepreneuriat : Soutenir les petites et moyennes entreprises (PME) et encourager l’innovation pour créer de nouveaux emplois et stimuler la croissance économique.
- Renforcement de la gouvernance :
– Lutte contre la corruption : Mettre en place des mécanismes de transparence et de responsabilité pour lutter contre la corruption, qui peut détourner les ressources et entraver le développement économique.
– Amélioration du climat des affaires : Simplifier les réglementations, réduire la bureaucratie et protéger les droits de propriété pour attirer les investissements et encourager l’activité économique.
–Renforcement des institutions : Construire des institutions solides et indépendantes, telles que les banques centrales, les tribunaux et les organismes de réglementation, pour assurer la stabilité et la prévisibilité de l’environnement économique.
- Aide internationale :
– Aide humanitaire : Demander une aide humanitaire d’urgence pour répondre aux besoins de base de la population, tels que la nourriture, l’eau et les abris.
– Aide financière : Négocier des prêts et des subventions avec les institutions financières internationales et les pays donateurs pour financer la reconstruction et le développement économique.
– Assistance technique : Solliciter une assistance technique pour renforcer les capacités des institutions nationales et mettre en œuvre des politiques économiques efficaces.
- Réconciliation et consolidation de la paix :
– Dialogue et inclusion : Promouvoir le dialogue et l’inclusion de toutes les parties prenantes pour favoriser la réconciliation et la consolidation de la paix.
– Justice transitionnelle : Mettre en place des mécanismes de justice transitionnelle pour traiter les violations des droits de l’homme et promouvoir la réconciliation.
– Désarmement, démobilisation et réintégration (DDR) : Mettre en œuvre des programmes de DDR pour faciliter la réintégration des anciens combattants dans la société civile. Il est important de noter que la mise en œuvre de ces stratégies doit être adaptée au contexte spécifique du Mali, en tenant compte de ses défis et de ses opportunités uniques.
Stratégie de financement de croissance accélérée du Mali
Nous estimons à 20 milliards de dollars américains les besoins de financement du développement du Mali pour les cinq prochaines années. Bien entendu dans le cadre de la Stratégie de Croissance Accélérée.
En ces temps difficiles, le Mali doit se tourner vers les grands fonds souverains et les capitaux d’investissement. Tous ces fonds ont en commun le financement du développement durable sur 20 à 30 ans. (Agriculture, Énergie, Télécommunications, Infrastructures, Immobilier…)
Voici quelques-uns des plus importants :
*Fonds souverain norvégien (Government Pension Fund Global) : C’est souvent considéré comme le plus grand fonds souverain au monde. Il investit les revenus pétroliers de la Norvège dans des actifs mondiaux diversifiés. (1150 milliards d’euros).
*China Investment Corporation (CIC) : Ce fonds souverain chinois est l’un des plus importants au monde, avec des investissements dans divers secteurs à l’échelle mondiale. (1500 milliards de dollars américains)
*Abu Dhabi Investment Authority (ADIA) : Basé aux Émirats arabes unis, ADIA est l’un des plus grands fonds souverains du Moyen-Orient, gérant les excédents pétroliers d’Abu Dhabi. (998 milliards de dollars).
*Kuwait Investment Authority (KIA) : C’est l’un des plus anciens fonds souverains au monde, gérant les réserves pétrolières du Koweït.
*Saudi Arabia’s Public Investment Fund (PIF) : Ce fonds souverain saoudien est en pleine croissance, avec des investissements ambitieux dans des projets nationaux et internationaux. (776 milliards de dollars).
*GIC Private Limited (Singapour) : Ce fonds souverain singapourien gère les réserves de change du pays et investit dans divers actifs à l’échelle mondiale. (2 428 milliards de dollars).
*Qatar Investment Authority (QIA) : Ce fonds souverain qatari investit les revenus du gaz naturel du Qatar dans des actifs mondiaux diversifiés.
Il est important de noter que le classement et la valeur des actifs de ces fonds peuvent varier en fonction des fluctuations des marchés financiers et des prix des matières premières.
Loyauté et connivence, différences
La loyauté et la connivence sont deux concepts distincts, souvent confondus, mais qui ont des implications morales et éthiques très différentes. Voici une analyse de leurs différences :
Définition de la loyauté : La loyauté est un attachement sincère et constant envers une personne, une cause, ou des principes. Elle implique la fidélité, l’honnêteté et le soutien, même dans les moments difficiles.
– Valeurs : Elle est fondée sur des valeurs telles que la fidélité, l’honnêteté, le respect et la confiance.
– Objectif : La loyauté vise à maintenir des relations saines et durables, basées sur le respect mutuel et l’intégrité.
Connivence
– Définition : La connivence est une entente secrète ou tacite entre des personnes, souvent dans le but de tromper, de manipuler ou de commettre des actes répréhensibles.
– Valeurs : Elle est souvent associée à des valeurs négatives telles que la tromperie, la manipulation, l’opportunisme et le manque d’intégrité.
– Objectif : La connivence vise à obtenir un avantage personnel ou à nuire à autrui, en violation des règles et des principes éthiques.
Différences clés
– Intégrité : La loyauté est compatible avec l’intégrité, tandis que la connivence implique souvent des compromis éthiques.
– Honnêteté : La loyauté est basée sur l’honnêteté et la transparence, tandis que la connivence implique souvent la dissimulation et la tromperie.
– Objectif : La loyauté vise le bien commun ou le soutien mutuel, tandis que la connivence vise souvent des intérêts personnels ou égoïstes.
La loyauté est une vertu qui renforce les relations et favorise le bien-être collectif, tandis que la connivence est une pratique nuisible qui mine la confiance et l’intégrité. Il est essentiel de distinguer ces deux concepts pour maintenir des relations saines et éthiques.
Vous aurez bien compris, Monsieur le Président, j’ai refusé de collaborer avec les “Agents étrangers” en mettant les intérêts du Mali devant les miens-propres. Bien entendu par loyauté à la Patrie Mali.
PS : La seule personne à qui j’ai raconté l’histoire m’avait dit :
“Pourquoi tu laisses tes intérêts au profit des gens-là alors qu’eux profitent de la République ? D’ailleurs tu n’as critiqué ce régime de Transition, alors on se souvient de tes salves contre tous les gouvernements passés” ! Que cette personne trouve donc ici, la réponse à sa question.
Bamako, le 2 avril 2025
Abdou Karim Dramé
Journaliste indépendant/consultant, analyste des enjeux et innovations du développement durable/Chercheur sur les stratégies de croissance accélérée