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Les terroristes responsables de 257 attaques en Afrique de l’Ouest en 2016

Le site «Long War Journal» a compilé les chiffres des attaques terroristes dans le Sahel. Trois pays de la bande sahélo-saharienne (BSS): Mali, Niger et Burkina Faso totalisent 257 attaques en 2016, soit une hausse impressionnante de 150% par rapport à l’année précédente.

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Au Mali, les casques bleus de la Minusma ont payé un lourd tribut à la lutte contre le terrorisme. 26 soldats de la paix ont été tués lors d’attaques, soit deux fois plus qu’en 2015. Quatre militaires français ont été tué par des IED, des engins explosifs improvisés. C’est de loin la technique la plus utilisée par les terroristes. Mais il faut y ajouter des tirs de mortier, des attentats suicides, des enlèvements…

Malgré sa puissance, l’armée française ne dissuade pas les terroristes. Elle a été visée à 35 reprises, loin certes des 88 attaques subies par les forces maliennes. L’extrême nord-est du Mali, la région de Kidal, est le plus touché avec 88 attaques. C’est le secteur où le groupe Ansar Dine est le plus actif. Il revendique 84 opérations.

Ansar Dine très actif
On lui prête désormais deux «filiales»: Ansar Dine Sud et la Katiba Macina. L’action de ces mouvements affidés à AQMI prouve le regain de force des terroristes dans la région. La réintégration d’al-Morabitoune, dont le chef est le fameux Moktar Belmokhtar, a redonné de l’air à al-Qaïda, estime le site Long War (lien en anglais).

Or, L’objectif de l’opération barkhane est «d’empêcher la reconstitution de zones refuges terroristes dans la région». Visiblement, elle ne parvient pas à ses fins et cela malgré les 17 tonnes de munitions et d’armements récupérées en deux ans. Plus inquiétant, la menace terroriste se propage vers le sud, jusqu’en Côte d’Ivoire, avec l’attentat le 13 mars 2016, de la station balnéaire de Grand-Bassam qui a fait 16 morts.

Manque de moyens
Au nord du Mali, les accords signés à Alger en juin 2015 entre groupes rebelles ont ramené un calme relatif. En revanche la Minusma manque de moyens, reconnaît son patron Mahamat Saleh Annadif interrogé par Jeune Afrique. «Un réajustement d’effectifs est nécessaire, compte tenu du front qui s’élargit de plus en plus», reconnaît-il, tout en précisant que les pays contributeurs n’ont pas les moyens de faire plus.

Source: francetvinfo

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