La répartition des tâches domestiques reste inégale au sein des couples, près d’une femme sur deux (48%) trouvant toutefois normal d’en faire plus que son conjoint alors que 52% des hommes se disent prêts à faire un effort, selon un sondage Ipsos réalisé pour l’entreprise Sarenza.
Un total de 68% des femmes interrogées estiment en faire plus que les hommes à la maison, et 44% des hommes reconnaissant en faire moins.
Seule l’éducation des enfants semble être majoritairement une affaire de couple : 67% des hommes et 52% des femmes interrogées estiment que leur conjoint en fait autant qu’eux pour « aider les enfants à avoir confiance en eux ».
Faire preuve d’autorité avec les enfants semble également mieux partagé que les autres tâches du quotidien : 51% des hommes et 46% des femmes disent que leur conjoint s’en charge autant.
Mais les tâches ménagères restent l’apanage des femmes. La seule largement assumée par les hommes consiste à sortir les poubelles : 54% des femmes reconnaissent que leur conjoint le fait plus souvent qu’elles.
Les excuses les plus souvent utilisées par les hommes pour éviter une tâche domestique sont, selon les femmes : « je le ferai, mais plus tard », « je fais d’autres choses dans la maison », « je n’ai pas le temps » ou encore « je le fais moins bien que toi ».
45% des femmes pensent qu’elles seraient plus épanouies dans leur vie professionnelle si les tâches domestiques étaient réparties plus équitablement, 55% répondant par la négative.
Près d’une femme sur deux (48%) pense qu’il est normal d’en faire plus que son conjoint.
52% des hommes affirment être prêts s’impliquer davantage dans les tâches domestiques, mais 65% des femmes pensent qu’un tel engagement ne serait pas tenu.
55% des hommes disent qu’ils seraient prêts à faire plus d’effort pour sortir les poubelles, 49% pour faire les courses et passer l’aspirateur, 42% pour cuisiner, 41% pour faire la vaisselle. Mais seuls 13% seraient prêts à davantage rester à la maison lorsqu’un enfant est malade, 10% à davantage laver ou changer les enfants et 8% à les amener chez le médecin.
Sondage effectué par internet du 12 au 18 février, auprès d’un échantillon de 1.007 personnes, représentatif de la population active française de 18 à 65 ans et vivant en couple.
© 2014 AFP