Les enseignants rejettent les propositions du gouvernement et décident de mener toutes les actions légales pour faire appliquer la loi
Les syndicats de l’Éducation signataires du 15 octobre 2016 ont animé une conférence de presse afin de porter à la connaissance de l’opinion nationale et internationale les raisons de l’échec des négociations avec le gouvernement. C’était hier mercredi 19 février 2020, à leur siège sis au quartier Médina-Coura.
Selon les conférenciers, dans le souci d’éviter une éventuelle crise, ont engagé plusieurs démarches: ainsi, ils ont adressé deux (02) correspondances au Premier ministre: la première, le 6 septembre 2019 pour demander l’application de l’article 39 de la loi portant statut du personnel enseignant; la seconde: le 16 septembre 2019 pour demander une audience. Les syndicats ont voulu prendre à témoin l’opinion nationale et internationale, c’est pourquoi, ils ont tenu des réunions d’information et de sensibilisation avec les Associations et membres de la Société Civile, le mercredi 11 septembre 2019; et le regroupement des partis politiques, le jeudi 12 septembre 2019 à la Maison de l’Enseignant.
Sur la question, le Chef du Gouvernement a reconnu la pertinence du point et s’est dit déterminé à honorer l’engagement de l’État, car l’augmentation est prévue par une loi qui doit être appliqué. Il a précisé que: «le gouvernement a proposé aux syndicats les indices plafonds suivants: 1.100, en 2020; 1200, en 2021. Que valent les 1.100 sachant bien que l’indice plafond des enseignants est de 1.060 ? Le statut général était à 920. Il a bénéficié d’une majoration de 180 points. Le gouvernement propose aux enseignants 1.100 c’est une augmentation de quarante (40) points. Estimons en pourcentage la proposition faite par le gouvernement. Taux=(1100, 1060)/1060=40/1 060=0.0377=3.77%.» Selon leurs dires…
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Aïcha CISSÉ
NOUVEL HORIZON