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Les rédactions de La Dépêche, de Soloni et de Malibanews rendent hommage à ce grand homme Me Abdoulaye Garba Tapo

Adieu cousin !

Je suis venu,

J’ai attendu

On m’a dit que tu es parti.

Mais j’ai toujours attendu

Dans cette attente,

Mais pieds se sont alourdis

Mon cœur a vibré

Il a vibré, vibré et vibré

J’ai attendu,

Soudain, une silhouette

Apparu dans mon sommeil.

Le sursaut me ramena à la vie

J’ai cru rêvé et pourtant je rêvais

Ainsi donc es-tu parti ?

Je croyais que tu étais emporté par un de tes vents

Des vents qui te menaient aux temples de la culture

Sur les rivages du savoir.

Ou vers la colombe blanche qui t’attendait pour épandre ton message, celui de la paix.

Hélas !

Il s’agissait cette fois-ci de l’ultime voyage.

Cousin,

Qu’est ce qui s’est réellement passé ?

Pourtant on avait causé dans ton bureau

Tu étais bien optimiste.

Tu semblais aimer la vie,

Même si je sentais ton visage fatigué.

Fatigué par la terrible maladie

Qui te rongeait,

J’étais inquiet mais toi,

Tu laissais éclater l’espoir.

Ton courage était si contagieux

Que j’en eu que du plaisir.

Un plaisir qui ce jour-là,

Nous ramena au bord des questions essentielles

Nous avons parlé du Mali et de ses actualités

Tu croyais en notre république.

Tu me disais : le salut viendra de vous, la jeunesse.

De l’espoir, tu l’avais.

La parenthèse que nous avons ouverte ce jour

S’est refermée sur nos espoirs.

Eh dit donc !

Est-ce toi qui t’en es allé ?

Est-ce vraiment toi ?

Qui mènera donc le nouveau combat que tu venais d’entamer ?

Qui combattra la cause du peuple ?

Qui consolera ces nombreux étudiants?

Pour qui, tu es et restes un modèle ?

Hélas !

Seul l’écho me répond…

Une évidence que tu es réellement parti

Parti à jamais !

Sinon, tu ne m’aurais pas laissé sans réponse

Cher cousin,

Je revois,

Je revois tes postes,

Je revois tes réponses à mes commentaires,

Je revois ta face souriante

Ce beau sourire qui donne espoir.

Oui cousin,

Je revois !

Je revois la tasse du café que tu m’offrais,

Je revois ta solidarité

Je revois ta main sur mon épaule

Et j’entends

J’entends ta douce voix me parler,

Elle me conseille et m’oriente.

Mon Dieu ! ! Tout ceci n’est que mirage ?

Car tu es désormais dans la félicité.

Dans ce monde invisible tu m’entends

Je sais que tu cherches à me consoler

Ne t’en fais pas !

Mes larmes ont tari,

Je n’aurai désormais que vagues souvenirs

Des plaisirs lointains

Que tu m’offrais

Tu vis !

Tu vis à travers tes écrits ;

Tu vis en chacun de tes étudiants ;

Tu vis dans nos pensées ;

Et tu vivras en nous jusqu’au paradis.

Merci cousin pour ce que

Tu fis pour moi.

Dors en paix !

Tes œuvres serviront l’humanité.

Aucun tourbillon n’effacera l’indélébile trace de ton combat

Le combat

Pour ta jeunesse,

Pour ton pays,

Va-t’en !

Avec honneur et dignité

Dans le cercle fermé des élus

Dors en paix cousin!

Amadingué Sagara

La Dépêche

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