Les consommateurs maliens n’en sont pas encore au bout de leur peine. Un nouvel épisode de la série inarrêtable des augmentations, de bonne source, pourrait intervenir dès cette semaine avec une nouvelle hausse des prix d’hydrocarbures en cours.
Il nous revient de même source, en effet, que les pourparlers très corsés sur la question sont prévus ce mardi pour convenir des proportions nouvelles dans lesquelles les prix seront revus à la hausse.
Il faut dire qu’ils ont déjà connu une augmentation substantielle de 50 francs CFA environ, il y a deux semaines, et pourraient atteindre comme au Sénégal la barre des 1 000 francs CFA pour le litre d’essence et une hausse relativement moindre pour le gasoil.
Quid du gaz butane qui avait atteint des hauteurs vertigineuses ? Difficile de le dire. Il paraît évident, en revanche, que les augmentations ne manqueront pas de répercuter en même temps sur les prix des transports qui sont actuellement au cœur de vives discussions entre les acteurs de ce secteur et les pouvoirs publics. Il va sans dire de nombreux autres produits de consommation courante dont la stabilité sera difficilement épargnée par le phénomène inflationniste.
Avec par ailleurs un impact logique et quasi inévitable sur les pouvoirs d’achat, on est en droit de s’attendre, en définitive, à une annihilation de tous les acquis socio-syndicaux récemment obtenus ainsi qu’à une remise au goût du jour de nombreuses autres revendications en stand-by et qui n’attendent que la levée de l’embargo pour être réchauffées.
La Rédaction
Source : Le Témoin