Les maliens se demandaient quand est-ce que le président Alpha Oumar Konare (AOK) allait présenter ses félicitations au président élu, Ibrahim Boubacar Keita (IBK). Si l’on croit les affirmations du Jeune Afrique de cette semaine, cela ne risque pas d’arriver et si jamais une félicitation voit le jour, on peut bien se demander, et à raison, si le président AOK ne l’a pas fait à contre-cœur et par principe.
Il y aurait une forte inimitié entre les deux hommes depuis la démission du gouvernement IBK en 2000 sur fond de tentative de prise de contrôle de l’ADEMA PASJ par IBK et Soumaila Cisse. Ce premier voyant que le “président Konare n’allait pas le soutenir” et désavoué au sein de son propre parti a préféré croire en sa belle étoile en créant sa propre formation politique pour les joutes électorales de 2002 en vue de la conquête du palais de Koulouba. Tentative soldée par un échec.
On ne peut que croire aux dires du JA si l’on sait qu’IBK n’a pas raté une occasion de faire savoir la haine envers lui par des politiques “qui feront tout pour le nuire“. S’agissant des accusations de corruption alors qu’il était premier ministre, IBK affirme que si tel était le cas ses chefs qui le détestaient n’allaient pas manquer une occasion de l’envoyer là où l’on a peu de liberté(NDLR: prison) et il n’avait comme répondant que le président Konaré
Source: Rédaction Bamada à Paris.