Après avoir formé et installé des paras juristes, en septembre 2018, dans le cercle de Yélimané, l’Association pour le progrès et la défense des droits des femmes (APDF) a également entrepris des campagnes d’information et de sensibilisation pour la vulgarisation du droit et a assisté des citoyens dans la gestion des problèmes juridiques à travers le Mali.
Mais cela, en favorisant le règlement à l’amiable. Tout en servant d’intermédiaire entre les bénéficiaires et les services juridiques, cette association œuvre essentiellement dans la prévention ou le règlement des conflits juridiques à travers les communautés entre elles et face à l’administration. En partenariat avec la gendarmerie, les collectivités et la justice, les paras juristes interviennent dans la gestion des cas sociaux et familiaux, comme notamment, les cas de mariages forcés, d’incompréhension entre conjoints, de violences conjugales sans oublier les problèmes post divorces. D’après la présidente locale de l’APDF à Yélimané, Djénèba Bathily, depuis sa mise en place en 2018, beaucoup de ces cas de conflits ont été gérés par les différentes parties concernées sans recours à la justice.
Source: Le Pays