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Les joueurs camerounais et ghanéens se battent pour des questions de primes, les athlètes grecs du Mondial renoncent à ces mêmes primes…

Quelle coupe du monde, plus riche en péripéties qu’en bons et agréables matchs ! Quand les blacks Stars du Ghana et les lions indomptables du Cameroun défrayent la chronique avec des querelles entre joueurs, des insultes d’entraineur et de journaliste, et surtout des histoires de primes, la sélection grecque, elle, après sa fracassante qualification pour les 8è de finale aux dépens de la Côte d’Ivoire, fait encore parler d’elle, et en bien aussi.

 

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En effet, les hommes de l’entraineur portugais Fernando Santos ont adressé une pétition à leur fédération, dans laquelle ils renoncent à encaisser leurs primes de qualification pour les 8è de finale. «Nous ne jouons que pour la Grèce et le peuple grec. Tout ce que nous attendons de vous, c’est une aide pour trouver un endroit et y construire un centre d’entrainement pour notre équipe nationale », était écrit dans la lettre. Une manière pour eux, selon l’interprétation la plus partagée, de manifester leur solidarité vis-à-vis de leur pays, la Grèce, qui a sombré depuis 2010 dans une crise de la dette publique, amenant ainsi les pays de la zone euro et le FMI à lui accorder un prêt de 550 milliards de dollars

Bons samaritains

Ce geste des joueurs grecs est considéré comme grand, et leur vaut d’être placés plus haut dans la ” balance du patriotisme” que les Ghanéens et les Camerounais. Des joueurs qui veulent mouiller le maillot au nom de l’amour qu’ilS portent à leur pays, des exemples a suivre, en tout cas pour le Ghana et le Cameroun dont les joueurs se sont illustrés de la plus mauvaise des manières.

Blacks Stars et Lions Indomptables, guignols du Mondial 2014
En 2010, en Afrique du Sud, l’équipe de France a offert à la planète foot un véritable feuilleton avec la fameuse grève de l’entrainement, les insultes dans le vestiaire, et d’autres histoires. Au point que les joueurs étaient devenus un sujet de rigolade: des guignols.
Au Brésil, cette année, les black stars ont produit les mêmes comportements. HistoireS de primes, Kevin Boateng insulte le coach Kouassi Appiah, les membres de la délégation en viennent aux mains, refusent de s’entrainer. Gyan Asamoah insulte le journaliste Olivier Pron de RFI. Sur le terrain, c’est pire avec un football digne de “joueurs arrivés au terme de leur période d’utilité”, pour reprendre le journaliste J. Remingono. Un triste bilan, puisque pour mémoire, le Ghana s’était arrêté aux quarts de finale lors de la coupe du monde 2010 en Afrique du Sud.

De leur côté, les lions indomptables ont offert le même ridicule spectacle, avec une bagarre en plein match entre Benoit Assou Ekoto et son partenaire : ” Pourquoi lorsqu’on parle de patriotisme, on en demande toujours plus aux sportifs, aux musiciens et autres artistes et non au fonctionnaire lambda ou au dirigeant x ? C’est simple : leur aura et leur talent ne sert qu’à cautionner le vol de hautes personnalités cachées dans l’ombre et qui les utilisent comme des marionnettes pour servir de caution à leur cupidité, leur avidité, leur malhonnêteté. Créateurs de richesses qu’ils ne mangent pas, voilà leur « devoir », écrit le blogueur et écrivain camerounais Florian N’gimbis.

En voyant la suffisance, l’attitude exagérée qu’ont eu certains joueurs de ces 2 formations, on ne peut éviter de penser à des enfants qui n’ont aucun respect pour le maillot de l’équipe nationale, et ne méritent même pas de figurer au Mondial. Des joueurs à l’égo surdimensionné qui revendiquent des primes, mais ne savent éviter de marquer contre leur camp ( cas de John Boye), ou de prendre le but qui les élimine. Enfin de compte, les piètres joueurs font toujours de piètres équipes!

 

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