La salle de conférence du Carrefour des Jeunes a servi de cadre à la tenue de la cérémonie de signature de la plateforme de soutien au candidat Mamadou Igor Diarra. C’était le samedi 23 juin 2018. Les jeunes du G50 ont décidé de soutenir la candidature de Mamadou Igor Diarra. Le G50 est un groupement de 50 associations de jeunes. Selon son président, Mamadou Sarré, après plusieurs semaines de réflexions et de concertations, «nous, responsables des 50 associations de jeunes, avons décidé de nous unir, pour former un bloc afin de tracer le chemin de notre destinée.
C’est pourquoi, nous avons décidé de soutenir la candidature de Mamadou Igor Diarra. Notre choix s’explique par le parcours élogieux du candidat tant au plan national qu’international. Nous nous engageons à vous donner 500 000 voix dans le cadre de l’élection présidentielle du 29 juillet 2018. Je n’ai aucun doute, nous aurons satisfaction au soir du 29 juillet 2018.»
Mamadou Igor Diarra, candidat à l’élection présidentielle, a tout d’abord exprimé son bonheur. «J’ai reçu l’honneur aujourd’hui d’être le candidat du G50 qui est un groupement de diverses associations de tous horizons. Et en les voyant dans cette salle, cela permet d’espérer pour le Mali, parce qu’il ne faudrait pas que ce fameux discours qui consiste à dire que ‘la jeunesse c’est l’avenir du Mali’ soit un discours creux ; il faut y donner un contenu et il faut le traduire fidèlement. Je pense que parmi les candidats actuels, je pense être celui qui est le plus proche de cette jeunesse et je suis à son écoute, et je crois que c’est aussi mon rôle pour avoir occupé des responsabilités très tôt», a-t-il déclaré.
Mamadou Igor Diarra en est convaincu : «la relève est un processus très important, nous avons de plus en plus des cadres et des responsables qui sont très âgés, sans que la relève ne soit préparée. Si la jeunesse est vraiment l’avenir de notre pays, nous devons préparer la relève et je concours à cela. Je vais me battre de toutes mes forces avec ces jeunes pour qu’on puisse faire de leurs priorités de véritables priorités».
Et d’ajouter : «Aujourd’hui l’emploi des jeunes est un scandale. Combien de familles ont des chômeurs et combien de personnes ont étudié avec l’argent public et ils n’ont aucun débouché et combien sont en train d’étudier ? Et nous savons qu’il n’y a rien de prévu. C’est vraiment ça le sens de mon combat et je suis enthousiaste en voyant autant de force juvénile à mes côtés, et je suis persuadé que nous allons défendre cette conviction.»
Korotoumou KARABENTA/Stagiaire
Le Reporter