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Les humeurs de Facoh : Le président de m… des USA

commune aux petites nations, refusant à sa tête une femme comme présidente et accorda sa confiance à un candidat trop proche des néo-nazis occidentaux réfugiés en Amérique. On ne peut s’empêcher de songer au scrutin français de 2002 où la France aussi par le même réflexe de misogynie sociologiquement et historiquement inexplicable dans son cas, fit confiance au fils d’un immigré d’origine hongroise, Nicolas Sarkozy, rejetant de cette manière la candidature de la fille d’un ancien officier de marine, Ségolène Royal.

Dans le même ordre d’idée, on peut tenter un rapprochement critiquable entre Nicolas Sarkozy et Donald Trump, tous deux fils d’anciens immigrés ayant prospéré outre-Atlantique, par les idées qu’ils développent sur l’immigration et sur les pays africains. Quant, à l’université de Dakar, en face du président Abdoulaye Wade, Nicolas Sarkozy développa que l’Afrique n’a pas d’histoire, Donald Trump quelques années plus tard parlera de pays de merde concernant le même continent.

Dans le cours de sa campagne électorale, Donald Trump ne convainquit personne sauf qu’il expliqua clairement à ses électeurs qu’il était un fervent partisan de la lutte contre l’immigration qui lui avait donné naissance et un adepte résolu du racisme. Pourtant dans le navire britannique dénommé « Mayflowers » qui déversa sur la côte atlantique de l’Amérique des milliers de migrants européens venus y chercher de meilleures conditions de vie, ne figurait aucun parent de Donald Trump. On sait aussi que c’est à la fin de la 2è guerre mondiale que Daddy, le père de Nicolas Sarkozy, arriva difficilement en France en provenance des Pays de l’est en voie de libération par l’Union soviétique.

Alors que Barack Obama au cours de son 2è mandat avait visité certains pays africains, de même que Jimmy Carter quelques décennies auparavant, Donald Trump, dans une de ses tweets, les traite de pays de merde vers la fin de son mandat pour leur signifier l’horreur qu’ils lui inspiraient. Il est vrai que tout au long de son règne, il ne prononça que des discours haineux sur les noirs et les arabes que seuls approuvaient les barons du Ku Klux Klan et les leaders du parti suprémaciste blanc du Texas et de la Floride. Les récents évènements survenus au Capitole, siège du congrès américain où Trump envoya des badauds à sa dévotion pour annuler les résultats du scrutin passé, montrent à suffisance que si les présidents africains font pipi dans leur pantalon, Donald Trump fait caca dans le sien.

William Faulkner, grand écrivain américain de la 1ère moitié du XIXè siècle, avait certes prédit des catastrophes politiques pour l’Amérique mais n’imagina pas un scénario proche de celui de Donald Trump.

 

Facoh Donki Diarra,

écrivain, Konibabougou

Source: Mali Tribune

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