Il n’est un secret pour personne que les feux tricolores jouent un rôle capital, cela 24/24, dans la règlementation et le bon fonctionnement de la circulation routière le long des principales artères de la ville de Bamako. Au niveau de tous les carrefours et principaux points d’interjections où ces feux fonctionnent normalement, les usagers n’ont aucune difficulté et ne courent aucun risque majeur d’accident. En fait, la circulation s’effectue sans aucune implication de la police du CCR. Mais, actuellement, l’inquiétude monte d’un cran au niveau des citadins de Bamako, car ces panneaux de signalisation sont en train de tomber en panne technique les uns après les autres sans aucune réaction du côté des services compétents.
Or, comme nous venons de le souligner, l’importance de ces biens publics dans la sécurité et la fluidité des personnes et des biens sur nos voies publiques n’est plus à démontrer. Même à des heures tardives de la nuit, les feux tricolores nous évitent des accidents puisque souvent, dans la nuit, la plupart des noctambules au volant sont sous l’effet de l’alcool.
Concernant les pannes techniques dont les populations réclament leur réparation rapide, il y a le cas du grand rond-point reliant Sabalibougou-Kalaban-Coura-Garantibougou, en Commune V du District de Bamako. Ce feu tricolore qui régulait en permanence la circulation et permettait des centaines d’engins à deux roues, des véhicules et des milliers de piétons d’effectuer leur traversée en toute sécurité, surtout à des heures de pointe est en panne depuis des mois. Cela, sans qu’aucun service compétent ne s’y intéresse et à plus forte raison de songer à le réparer. «On attend peut-être qu’un accident tragique s’y produise (que Dieu nous en préserve) pour faire le dépannage », déplore un automobiliste…
Le Fouineur
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