Dans le cadre de la célébration de la Journée internationale des droits des femmes, la Coordination des femmes solidaires et autonomes du Mali (CFSM), composée de plusieurs associations dont le CDM a tenu, le samedi 11 mars au palais de la Culture Amadou Hampaté Bâ, sa 5ème assemblée générale. A ce rendez-vous de taille où plusieurs personnalités prenaient part, Aïcha Baba Keïta, présidente de la coordination et ses militantes annoncent « être déjà engagées auprès d’un Mali dirigé par Assimi Goïta ».
Venues de Kati et des six communes du district de Bamako, de nombreuses militantes du Collectif pour la Défense des militaires (CDM), et les membres de la Coordination des femmes solidaires et autonomes du Mali (CFSM) s’étaient réunies, le samedi dernier, pour à la fois célébrer le 8 mars 2023, et tenir leur 5ème assemblée générale. Selon la présidente, la Coordination des femmes solidaires et autonomes du Mali est une fédération de plusieurs associations dont le CDM. Ainsi, confie Aïcha Baba Keïta, « en mettant en commun nos expertises et nos capacités particulières, nous avons compris que nous réussirons ensemble à relever de nombreux défis auxquels les femmes du Mali Kura sont confrontées ». Les femmes solidaires et autonomes du Mali ont compris, d’après elle, que seule l’union fait la force. Et qu’ensemble, poursuit la femme leader, « nous pourrons atteindre nos objectifs de l’émancipation économique des femmes ». Pour alors atteindre les objectifs, dira l’intervenante, de nombreuses actions ont été entreprises par les militantes de la Coordination. Devant ses militantes venues en nombre important, la présidente précisera que le mouvement reste résolument engagé à consolider ses actions et à poursuivre davantage sa mission. « Nous fumes pendant que les autres n’existaient pas. Notre combat reste, plus que jamais, l’épanouissement de la femme malienne afin de ramener nos sœurs à atteindre le stade de l’autonomie économique active. Cela, à travers leur performance dans des activités génératrices de revenus », a-t-elle dit dans son discours. Puis d’exprimer : « Engagées certes, nous voulons que les femmes du Mali soient engagées auprès de leur époux et de nos enfants. Nous voulons être engagées auprès du Mali, un Mali dirigé par le colonel Assimi Goïta ». Le chef de l’Etat a fixé, rappelle la présidente, les axes de la transition. Lesquels sont focalisés sur le respect de la souveraineté du Mali ; le respect des choix stratégiques opérés par le Mali ; et le respect de la défense des intérêts vitaux des Maliens dans la prise de toutes les décisions. Via la 5ème assemblée générale, il s’agissait, a-t-elle argué, pour les participantes d’examiner les réalisations de la coordination ; identifier les forces et les insuffisances du mouvement, et réorienter les actions pour l’obtention des résultats escomptés. Au cours de cette 5ème Assemblée générale, il était également question de procéder à la signature d’un protocole d’accord entre la Coordination et ses partenaires. Le nombre des femmes solidaires est estimé à 3400 membres. La tenue de l’AG a été l’occasion pour lancer la formation de 1000 membres dans plusieurs domaines. Aussi membres de la Coordination, les femmes du collectif pour la défense des militaires, non moins membres de la Forsat civile ont tenu à être, le même samedi, aux côtés des femmes battantes d’Hamdallaye, pour la célébration de la journée de 8 mars 2023. Conformément à leurs objectifs, les militantes du CDM et celles des femmes battantes ont tenu à réitérer leur « soutien aux militaires ». Notons que tous ces mouvements se retrouvent au sein de la coordination des femmes solidaires et autonomes du Mali.
Mamadou Diarra
Source: LE PAYS