Quelle réponse les autorités donneront à cette demande ?
Depuis le début de la grave crise de 2012, jusqu’à nos jours, les Forces Armées Maliennes (FAMAs) ne cessent de tomber sur le théâtre des opérations. Que de sacrifices consentis dans la protection des populations et de leurs biens. Donc, si les femmes de Kati réclament un cimetière militaire au Mali, cela est tout à fait légitime.
Dans son combat sans détour contre la corruption et la délinquance financière qui portent un coup dur au développement de pays, le président de la Plate-forme de lutte contre la Corruption et le Chômage (PCC), Pr Clément Dembélé a fait un tour à Kati où il a échangé avec des jeunes et des femmes. Cette rencontre s’est déroulée dans la salle de délibération de la Mairie, en présence des jeunes, des femmes et des responsables politiques et administratifs du cercle de Kati. Était également présente la marraine de ce meeting, Mme Miseriké de la diaspora résidente à Kati.
Elle a porté sur la corruption au sein de l’armée, surtout dans les recrutements et les concours au Mali. Au nom de ses camarades, Mme Diallo Nasa Koné femme de militaire a précisé ce qui suit: «Il faut un cimetière militaire au Mali. Qu’on arrête d’enterrer nos parents soldats tombés sur le champ de l’honneur dans les fausses communes». Franchement, il est grand temps que les plus hautes autorités trouvent une solution pérenne et appropriée à cette situation qui fait des grincements de dents. Le président de la Plateforme de lutte contre la Corruption et le Chômage (PCC), Pr Clément Dembélé, a profité de cette opportunité pour dénoncer l’organisation de miss ORTM en ce moment difficile fut-il en soutien aux Forces Armées Maliennes (FAMAs). Selon lui, au même moment, notre pays enterre vingt militaires tombés sur le champ de l’honneur et de la dignité. Pr Dembélé a expliqué que cela fait sept ans que notre pays est engagé dans la guerre contre les forces du mal. À ses dires, il n’y a jamais eu un seul Général tué, ce sont toujours des pauvres soldats qui sont massacrés en masse.
«Nous sommes en guerre, nous voulons que nos Généraux, nos Colonels soient sur le front, au lieu de les décorer de manière démesurée. Le recrutement dans la police en est une parfaite illustration de la manifestation de la fraude au Mali. Quand une seule personne s’accapare de la part de cent personnes, comment comprendre que le pays s’en sorte à ce rythme», a-t-il ajouté. Selon la présidente nationale des veuves de militaires du Mali, Mme Keïta Djenné Keïta, le Centre Militaire de l’Action Sociale attende que le nombre des militaires morts sur les champs de guerre soit élevé pour informer les parents des victimes. Elle trouve que cela est déplorable. Pour elle, cela est unique au Mali. Il ressort des explications de Mme Diallo Nasa Koné que…
RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DE L’ARTICLE DANS LA PARUTION DU MERCREDI 05 FÉVRIER 2020
Tougouna A. TRAORÉ
NOUVEL HORIZON