La conférence internationale des investisseurs, organisée ce 9 septembre à Dubaï, s’est achevée sur l’annonce d’investissements de 19 milliards de dollars en faveur de 16 projets dans l’Uemoa.
Six des huit chef d’Etat de l’UEMOA, les présidents des institutions de cette communauté mais aussi les ministres des finances et quelques chefs d’entreprises : les pays ouest-africains ayant en commun le Franc CFA se sont massivement rendus à Dubaï, aux Emirats Arabes Unis, ce 9 septembre, pour convaincre les investisseurs locaux et ceux des autres pays du Golfe de s’intéresser à leur sous-région.
Les dix-sept projets intégrateurs (routes, chemins de fer, centrales et interconnexions énergiques, projets agro-alimentaires) d’un coût total de près de 22 milliards de dollars, qu’ils ont présentés aux partenaires émiratis semblent avoir séduit ces derniers.
Protocoles d’accord
Seize de ces projets ont en effet fait l’objet de protocoles d’accord représentant des investissements d’environ 19 milliards de dollars. Les négociations entre les signataires vont se poursuivre durant les trois ou les six prochains mois. Et si certains des accords définitifs ne sont pas conclus, les pays pourront chercher de nouveaux investisseurs.
Le groupe de BTP Trojan General Contracting (filiale de Royal Group propriété de Sheikh Tahnoon Bin Zayed Al Nahyan) s’est ainsi engagé pour un montant de 16 milliards de dollars dans des projets ferroviaires et routiers à travers tous les Etats de la sous-région.
Essar Projects Ltd ( filiale d’Essar Group, Inde) a signé pour la construction de routes, de ponts, d’aéroports et de centrales thermiques au Bénin, en Guinée Bissau et au Niger, le tout pour 1,98 milliard de dollars. Tandis que Hasan Juma Backer Trading et Contracting LLC (Oman) s’est engagé pour la mise en place d’un port de vrac sec en Côte d’Ivoire (700 millions de dollars).
Par ailleurs, l’UEMOA, la BOAD et le cabinet britannique Global Finance & Capital Limited (GFCL), coorganisateurs de ce rendez-vous, ont signé un accord de partenariat stratégique pour la gestion de l’exécution des projets et des échéances. Mais aussi pour continuer à chercher de nouveaux investisseurs étrangers.
Jeune Afrique