Les membres du Collectif des Députés Spoliés par l’Administration et la Cour Constitutionnelle (CODESAC) Premier et Second Tours ne se découragent pas dans leur combat. Ils sont déterminés à se battre jusqu’à la victoire finale. Ils viennent d’édifier l’opinion nationale et internationale sur des faits montrant qu’ils sont victimes des pratiques de l’Administration et de la Cour Constitutionnelle.
Dans la circonscription électorale de Bafoulabé, les membres de ce Collectif mettent l’accent sur la non-prise en compte des requêtes par la Cour Constitutionnelle. A Yélimané, ils estiment que leurs membres ont été floués au second tour, suivant les résultats du Ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation. Ils insistent sur le cas des députés élus avec 49,18%. A Banamba, Nara et Ségou, les membres du Collectif touchent du doigt la non-prise en compte des requêtes par la Cour Constitutionnelle. Dans la circonscription électorale de Macina, les griefs concernent le vote influencé par les chasseurs. A Djenné, les spoliés font cas de l’annulation du vote de la plus grande Commune, dès le 1er tour, en faveur du candidat du pouvoir. Ils précisent que dans les circonscriptions électorales de Douentza, Diré et Gourma-Rharous, la Cour Constitutionnelle n’a pas pris en compte des requêtes.
A Mopti et Ténenkou, les plaignants décortiquent pièce par pièce les mascarades des Sous-Préfets et des votes fictifs. Les membres du Collectif des Députés Spoliés par l’Administration et la Cour Constitutionnelle (CODESAC) Premier et Second Tours mettent à nu le vote fictif à Youwarou. Dans la circonscription électorale de Goundam, les griefs ne manquent pas. Selon les députés spoliés à
Tombouctou, le candidat RPM passe avec 50,38% dès le 1er tour. Les membres de ce Collectif font savoir qu’une très forte recommandation du Dialogue National Inclusif (DNI) a porté sur (…)
Tougouna A. TRAORE
NOUVEL HORIZON