Il ne fait plus de doute que les autorités algériennes abritent des groupes terroristes sur son territoire et ce, avec la complicité des polisariens et que des attentats à la voiture piégée mais aussi des opérations d’enlèvements de ressortissants espagnols se trouvant à Tindouf dans le cadre de missions humanitaires et du personnel de la MINURSO ainsi que celui du HCR basé Rabouni seraient programmés.
Cette menace d’attaques terroristes contre des travailleurs humanitaires dans les camps des sahraouis marocains séquestrés de Tindouf en plus des graves troubles sociaux qui secouent l’Algérie ont été corroborés par une note d’alerte émise, le 03 décembre 2019, par le Gouvernement Fédéral du Canada et dans laquelle il est très fortement déconseillé aux Canadiens de se rendre en Algérie.
Il est plus que certain que les Services de Renseignement algériens sont les complices attitrés des polisariens, dont bon nombre ont rejoint les rangs de l’hydre terroriste, AQMI et DAECH compris, transformant la région sahélo-saharienne en base de repli et de départ pour leurs actions jihadistes.
A noter également que la situation en Algérie est telle, qu’elle pourrait échapper à tout contrôle et à tout moment. Une forte éventualité rendu quasi certaine par l’entêtement suicidaire du Général Ahmed Gaïd Salah à vouloir organiser la présidentielle le 12 décembre 2019 ; une élection que les Algériennes et Algériens rejettent en raison des dérapages liberticides et des détournements de fonds organisés par l’oligarchie vert-kaki peu scrupuleuse.
Des dérapages qui, sans nul doute, provoqueront des mouvements d’exode vers les pays voisins, à savoir la Tunisie et le Maroc, qui pourraient être mis à profit par les groupes terroristes présents sur le sol algérien et qui s’adonnent allègrement aux trafics de cocaïne, d’Etres Humains, d’armes et de voitures volées.
Le Maroc n’a évidemment pas attendu les mises en garde occidentales contre les risques de déstabilisation de la région et, aujourd’hui, l’Espagne, le Canada, l’Algérie donnent raison au Maroc et à l’ONU en reconnaissant que les camps des séquestrés sahraouis de Tindouf sont devenus un terreau du terrorisme.
Les menaces des organisations terroristes, essaimant la région sahélo-saharienne, se nourrissent de la situation critique dans les camps de la honte de Tindouf. C’est la raison pour laquelle, les responsables d’Alger, dans le but de dégager toute responsabilité sur ce qui pourrait advenir sur le territoire algérien, ont transmis un missive à la MINURSO lui demandant de prendre des mesures préventives pour parer à tout attentat.
Il est clair comme de l’eau de roche que le régime militaire ne peut se départir de ses manigances et du chantage contre la communauté internationale, arguant du fait que c’est la MINURSO qui est particulièrement visée et que ce danger risque de s’étendre à l’extérieur du territoire algérien. Cet aveu, tel un jappement du fennec algérien, vient confirmer ce que clamaient depuis longtemps le Maroc et l’ONU sur les risques que représente ce foyer terro-polisarien dans la région.
Mais le voisin oriental du Maroc, désemparé par une situation incontrôlable, oublie que la sécurité des camps de la honte de Tindouf lui incombe ; des camps des séquestrés sahraouis marocains de Tindouf devenus une immense prison à ciel ouvert, selon de très nombreux observateurs internationaux.
Au final, la complicité des autorités sécuritaires algériennes combinée à celle du polisario, dont les accointances avec les milieux terroristes et mafieux locaux ne sont plus à démontrer, et cette alerte du Général Ahmed Gaïd Salah au terrorisme, sont une occasion rêvée pour les polisariens de mater et museler l’opposition sahraouie dans les camps de la mort de Tindouf à quelques jours du scrutin présidentiel en Algérie et de la tenue du soi-disant 15ème congrès de la pseudo RASD.
Farid Mnebhi