Après un nul vierge concédé face au Burkina Faso et une courte victoire devant le pays organisateur, la Côte d’Ivoire, les Aigles locaux du Mali coachés par Djibril Dramé ont laissé passer une fois de plus l’occasion d’inscrire leur nom sur le tableau d’honneur de la Coupe UEMOA de football.

Le nul (1-1) obtenu en dernier match de poule contre le Togo, a coûté très cher aux Aigles B. Cette élimination du Mali donne ainsi l’opportunité au Burkina d’aller en finale. Pourtant, la victoire lors de cette 3^ème sortie était à la portée des poulains de Djibril Dramé. Mais hélas, elle ne viendra point. Ainsi, le public sportif malien qui est resté sur sa faim, été poignardé dans son dos en raison du manque de détermination de nos jeunes joueurs. Durant toute la compétition, les Aigles locaux se sont illustrés par leur inefficacité et leur manque d’inattention. Produisant un jeu haché, on ne pouvait que s’attendre à ce résultat décevant. Pourtant, l’effectif présent était à la hauteur. C’est comme ça que se passe au Mali. Ces joueurs ont-ils eu de véritables matchs de préparation ? A la Femafoot  de répondre. Une bonne équipe ne s’invente pas. Elle se met en place sur certaines valeurs lui permettant de relever le défi. Le football malien souffre. Le Mali a été éliminé de cette Coupe parce que des gens ont failli. Sur le terrain, la réalité a été le manque de réalisme devant les buts. Mieux vaut mal jouer et gagner que de bien jouer et perdre.

Les Aigles B, en aucun moment, n’ont su montrer ce sentiment de gagner. Face à des adversaires prenables, les poulains de Djibril Dramé ont confondu vitesse et précipitation. Tout  a été dit par rapport à la gestion des équipes nationales. Le pays dispose de quoi pouvoir prétendre à un titre continental de haut niveau. C’est pourquoi, le travail, encore le travail, doit être fait. Il est temps que l’on commence à situer les responsabilités dans acteurs intervenant dans la gestion des activités sportives. Le football malien doit aussi sentir le changement prôné par le régime IBK.
 

Source: Le Pouce