image d’illustration.
Au départ, les passants s’arrêtaient pour regarder par curiosité. Les tenanciers des bars, habitués aux scènes du genre, n’y prêtaient même pas attention. Et pourtant la scène était violente : elles s’insultaient de façon grossière, se déchiraient les habits, se griffaient, se mordaient.
Les curieux ont eu beaucoup de peine à les séparer, car chaque fois qu’on attrapait une, l’autre se précipitait dessus. Il a fallu que les gens, qui s’interposaient, se divisent en 3 groupes : ceux qui prenaient la combattante numéro un, ceux qui prenaient la seconde et ceux qui restaient au milieu.
C’est cette technique qui fonctionnera finalement mais même à distance, elles continuaient à s’insulter et à se souhaiter toutes les punitions divines.
La combattante numéro 1 est celle qui reprendra en premier son souffle pour expliquer : « On était amies. Dès que je lui ai dit que j’ai un mec qui me donne 25 000 F CFA chaque fois qu’on couche, elle s’est arrangée pour me le prendre. Mon homme ne me parle plus et m’a ouvertement dit qu’il la préfère. Je vais lui faire perdre l’envie de prendre le mec de quelqu’un d’autre » : dit-elle en se débattant. Et pour toute réponse, la combattante numéro 2 dira qu’elle ne va pas cracher sur 25 000 F CFA et que ce n’est pas de sa faute s’il la préfère. Les passants ont pu les séparer, mais, la combattante numéro un jure que ce n’est pas fini !
Soumba Diabaté (Stagiaire)
Source: Bamakonews