Les Russes se sont rendus aux urnes dimanche 19 septembre pour désigner leurs députés, mais aussi certains gouverneurs et Parlements régionaux. Un scrutin qui a peu mobilisé. Sans surprise, le parti de Vladimir Poutine, Russie unie, est arrivé largement en tête avec 54,2 des voix sur 90% des bulletins dépouillés, et ce sont les mêmes formations qui seront représentées à la Douma d’Etat. Des cas de fraude ont été signalés, mais la Commission électorale assure que les élections se sont déroulées « de manière tout à fait légitime ».
Avec notre correspondant à Moscou, Etienne Bouche
Les résultats annoncés dimanche soir par la Commission électorale centrale n’avaient rien de surprenant. Le parti de la majorité, Russie Unie, domine nettement les autres formations en lice. En toute de fin de soirée, il dépassait la moitié des suffrages exprimés.
Viennent ensuite le parti nationaliste LDPR et le Parti communiste (KPRF), les deux se situaient alors autour de 15%. La formation Russie Juste dépasse également la barre des 5%, seuil qui permet aux partis d’entrer à la Douma d’Etat.
« On peut clairement dire que notre parti a gagné », s’est félicité le Premier ministre Dmitri Medvedev, qui préside le parti Russie Unie. Pour Vladimir Poutine, ce résultat exprime une volonté de stabilité. Mais le taux de participation est faible, plus faible que celui observé en 2011 lors des précédentes législatives. Le résultat d’une campagne atone.
L’opposition libérale récupère les miettes. Elle paie les conséquences de ses divisions et d’un traitement médiatique biaisé. Ses chances d’entrer à la Douma paraissent compromises.
Rfi