Le président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) Affi Nguessan a saisi la Commission électorale indépendante (CEI) pour protester contre des « usages frauduleux du sigle et des symboles du FPI » dans le cadre des législatives du 6 mars 2021.

Dans un courrier adressé au président de la CEI, Affi Nguessan, président statutaire du FPI, proteste contre « le comportement tendancieux de certains candidats » aux élections législatives ivoiriennes du 6 mars 2021.

« Il nous est donné de constater que des candidats, pourtant investis par d’autres partis et groupements politiques lors du dépôt de leur candidature à la CEI, se prévalent abusivement des attributs du FPI pour promouvoir leur candidature sur les réseaux sociaux », a-t-il écrit.

Selon M. Affi, « une telle attitude qui contraste de façon flagrante avec la loyauté et l’élégance de la concurrence électorale ne peut continuer à prospérer,  au risque de semer le doute et la confusion chez les électeurs pendant le déroulement du scrutin ».

L’article 26 du Code électoral ivoirien dispose que l’utilisation combinée des trois couleurs du drapeau national est proscrite, ainsi que les armoiries de la République ou de la collectivité territoriale concernée par l’élection.

En outre, plusieurs candidats ou listes de candidats d’une même circonscription électorale ne peuvent avoir ni le même intitulé, ni le même sigle, ni le même symbole, ni la même couleur sur le bulletin unique.

Il soutient qu’ »il ne peut valablement être toléré que des candidats se réclamant de parti ou groupement politique différent du nôtre, puisse user des attributs du FPI », formation créée par Laurent Gbagbo.

L’ancien Premier ministre, Affi Nguessan, a lancé qu’ »il urge que la CEI, conformément à ses attributions et missions fasse cesser pareils comportements attentatoires à la législation et aux usages électoraux ».

Le FPI connaît des querelles internes avec une tendance dirigée par M. Affi Nguessan, président statutaire, et une autre frange conduite par Assoa Adou. Pour ces législatives, l’opposition a décidé d’aller en rang serré.