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Législatives 2020 : Le FSD partant

Le Front pour la sauvegarde de la démocratie (FSD) participera aux prochaines élections législatives. L’information a été donnée hier par le président du parti Union pour la République et la Démocratie (URD), premier responsable du FSD et chef de file de l’opposition, Soumaila Cissé. C’était à l’occasion de la traditionnelle cérémonie de présentation de vœux de nouvel an de l’URD à la presse, tenue à la Maison de la presse.
À l’entame de son intervention, le président de l’URD a fait observer une minute de silence à la mémoire de toutes les victimes de la crise qui secoue notre pays, singulièrement les éléments des Forces de défense et de sécurité tombés récemment à Dioungani et à Sokolo.

S’exprimant sur les questions d’actualité, le président de l’URD a émis de sérieuses réserves sur la réussite des travaux du Dialogue national inclusif, en raison de la dégradation de la situation sécuritaire et des remous au niveau du front social. Selon lui, le déploiement des services de l’administration dans plusieurs localités du pays et la sécurité doivent précéder l’organisation de la révision constitutionnelle.
Par rapport à la tenue annoncée des élections législatives, le chef de file de l’opposition a déploré l’absence d’initiative pour faire un texte consensuel qui préservera la sérénité et contribuera à la tenue d’élections crédibles et acceptées par tous. À ce propos, le leader politique a souhaité la relecture de la loi électorale pour notamment introduire la proportionnelle et pour mieux gérer la question des procurations et régler le problème des doublons qui existeraient dans le fichier électoral.
S’exprimant sur la question de l’implication des religieux dans la politique, Soumaila Cissé n’y voit pas de mal, tant que cela n’est pas interdit par la Constitution. «Mais, il est évident que si chacun joue son rôle, les troupeaux seraient mieux gardés», a-t-il assené. Sur la question des avions cloués au sol, il dira que la plupart des camps attaqués auraient été mieux protégés si le Mali avait des hélicoptères capables de traquer l’ennemi. «Les épaves ont été achetées et sont clouées au sol. Ceux qui sont responsables de cela doivent s’expliquer devant le peuple malien. On ne peut pas rester impunément dans le déni et la corruption», a-t-il martelé.

Aboubacar TRAORÉ

Source : L’Essor

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