À Bourem, la crise d’eau connaît une légère amélioration. C’est ce que nous apprend Abdoul Kassim Sanogo, vice-président de la commission des consommateurs d’eau et d’électricité de la localité. « À travers la Croix-Rouge malienne, nous avons pu avoir un groupe. Mais malheureusement, le groupe est d’une capacité minime, mais ça a pu prendre la petite pompe », nous confie M.Sanogo. « Avec cette petite pompe, on est en train de marcher en donnant l’eau par quartier et par secteur », ajoute-t-il.
Même cri de cœur à Tombouctou
Par ailleurs à Tombouctou, la situation est plutôt critique. Dans les foyers, les habitants ont rarement accès à l’eau du robinet, comme nous l’explique ce citoyen. « On voit le matin les femmes porter des seaux, des bidons, les enfants derrière. Ça laisse vraiment perplexe parce qu’aujourd’hui l’eau ça ne doit pas être une denrée rare », regrette un habitant de la ville.
La demande supérieure à l’offre
Pourtant, les installations de la Société Malienne de Gestion de l’Eau Potable tournent à plein temps dans la ville. Son directeur, Mahamadou Traoré, assure que des mesures sont en cours. « Nous, on a 4 forages et une station qui a été construite il y a plus de 50 ans. C’est la demande qui est plus forte que la production », affirme le directeur. « Il ne faut pas oublier aussi l’aspect populaire de l’électricité.
Le groupe électrogène ne peut pas remplacer totalement l’EDM », rappelle M.Traoré. Selon lui, « l’entreprise qui doit construire la nouvelle station est raccordée les 5 forages, est sur place et même aujourd’hui, elle est en train de travailler ».
En ce concerne l’augmentation des factures malgré l’absence d’eau, le directeur de la SOMAGEP demande aux populations de signaler cela à la société pour que ces erreurs puissent être corrigées.
Studio Tamani