Les femmes en générale et celles handicapées en particulier sont moins présentes dans les instances de prise de décision. Pour combler ce vide, l’UMAV, dans le cadre du projet Voice, a formé 60 de ses membres sur la vie associative, le leadership et la gouvernance. L’atelier s’est déroulé du 04 au 06 décembre 2017.
« Nous avons constaté que nos femmes sont en marge des autres. Donc, nous avons décidé de renforcer leurs capacités en termes de leadership et de bonne gouvernance afin qu’elles soient des bonnes dirigeantes. Nous osons croire que ces femmes pourront être, dans un futur proche, des bons dirigeants » dixit le responsable du projet Hadji BARRY. En effet, pendant trois (3) jours, 60 participants, majoritairement des femmes, ont pris connaissance des éléments fondamentaux sur la vie associative, le leadership et la bonne gouvernance sous l’œil superviseur du représentant de Voice Eli Coulibaly et Hadji BARRY. Tous ces deux ont exprimé leur satisfaction à la fin de l’atelier de par l’engagement et l’engouement des participants pour le thème. Pour M. BARRY, ces femmes sont à la hauteur de relever tous les défis.
Tout d’abord, cet atelier visait à améliorer leurs connaissances en matière de vie associative, de leadership et de la gouvernance des femmes des sections rurales de l’UMAV, Favoriser la promotion des femmes handicapées visuelles du Mali, Vulgariser les instruments juridiques en faveur des personnes handicapées dans les structures locales de l’UMAV. Aussi, il convient de noter que les participants sont, pour la plupart, venus des communes rurales de la région de Koulikoro.
A l’occasion de la cérémonie de clôture, Eli Coulibaly a souhaité que la formation produise des résultats d’ici Décembre prochain. Qu’il y ait au Mali avant cette date des femmes en situation de handicap élues comme députés, conseillères municipales. Par conséquent, Mme Mariam KOURECHI, participante, affirme : « à l’issu de cette formation, nous sommes tous convaincus que chacun de nous peut être leader. Je pense que nous avons des grandes dames parmi nous dont moi-même qui peuvent assumer le rôle de leader. Je suis prête, s’il plait à Dieu, à me porter candidat dans les jours à venir ».
K. Maiga
La Dépêche