Le village de Dongoly dans la Commune de Siribala, Cercle de Niono a été placé sous embargo depuis quelques jours, selon plusieurs sources concordantes. « Les habitants de Dongoly sont sous embargo et ne peuvent ni sortir, ni aller aux champs depuis une semaine », rapportent les sources concordantes.

Selon certains habitants, la situation est très critique et les chasseurs – qui pour l’instant assurent la protection du village – n’ont pas les moyens de résister longtemps.  D’ores et déjà les stocks de vivres et autres produits alimentaires sont arrivés à épuisement dans les boutiques, confie une notabilité de la zone. Par conséquent, poursuit-elle, les enfants et les femmes sont exposés à une pénurie alimentaire.

 Le samedi  21 août 2021 des GAT se sont rassemblés  dans la localité de Massarazana, Cercle de Niono,  en vue de tenir une réunion sur une éventuelle opération contre les villages environnants, a-t-on également appris d’une autre source proche du dossier. Tout porte à croire que les GAT entendent renforcer les mesures punitives contre le village de Dongoly jugé rebelle.

Il est à signaler aussi que ces derniers temps les GAT multiplient des rencontres pour faire adhérer à leur cause de nombreux habitants des zones sous leur contrôle.

Au regard de la menace, de plus en plus précise, les autorités avaient pris le devant en lançant l’opération Sandjikoura dans cette zone de Niono basculée dans les conflits après que les GAT aient annoncé caduque le cessez-le-feu entre eux et les Donzos.

Cette opération faut-il le souligner a permis de donner une réponse à la menace terroriste, même si elle n’a pas été à la hauteur du souhait, néanmoins pour l’instant.

Par ailleurs, il faut rappeler que dans la localité de Mopti, les GAT qui tentent de semer la terreur connaissent un revers ces derniers temps. Plusieurs de leurs éléments ont été neutralisés lors des affrontements violents avec les combattants du mouvement d’auto-défense Dan Na Ambassagou.

D’abord à Konna en date du 22/8/2021, selon une source locale jointe par notre rédaction, les éléments d’un groupe terroriste ont ouvert le feu sur des paysans qui cultivaient dans leur champ. La réplique des chasseurs, postés pour la sécurité des travailleurs, a été vive. Les GAT ont fui laissant derrière eux un corps sans vie…

Oumar ONGOIBA

Source : Le Soir De Bamako