Charles Taylor reste privé de liberté. Le jugement en appel du Tribunal spécial pour la Sierra Leone (TSSL) a confirmé, jeudi 26 septembre, la condamnation à 50 ans de prison de l’ex-président du Liberia.
Sauf s’il parvient à s’évader, ou s’il décède – ce qui paraît le plus probable -, Charles Taylor passera les 50 prochaines années de sa vie en prison. La condamnation de l’ancien président du Liberia a été confirmée en appel, jeudi 26 septembre, par le Tribunal spécial pour la Sierra Leone (TSSL).
Taylor était accusé d’avoir aidé et encouragé en Sierra Leone une campagne de terreur du Front révolutionnaire uni (RUF), en fournissant à ce dernier armes, munitions et autres aides logistiques en échange de diamants. La guerre civile dans ce pays – l’une des plus atroces de l’histoire récente en Afrique, avec 120 000 morts et des milliers de civils mutilés (notamment des enfants) – avait duré une décennie (mars 1991-janvier 2002).
Cette décision met fin à sept ans de procédure judiciaire et constitue le dernier acte du TSSL, délocalisé en 2006 du Liberia à Leidschendam, dans la banlieue de La Haye, pour des raisons de sécurité.