Les terroristes qui sèment la terreur et le désordre au Sahel commencent à être affaiblis par les forces armées et les partenaires qui multiplient les initiatives et les stratégies militaires sur le terrain. C’est dans ce cadre que le chef djihadiste, l’Algérien Abdelmalek Droukdel a été tué. Sa mort a été confirmée par Al-Qaida au Maghreb Islamique (AQMI).
Si les forces françaises affirment avoir tué le chef de la Katiba Macina, Amadou Koufa, jusqu’à preuve de contraire, cette mort n’a pas été confirmée par les organisations terroristes. En ce qui concerne le “cas Droukdel”, la page est tournée avec la réaction d’Al-Qaida au Maghreb Islamique (AQMI). Selon des informations, Abdelmalek Droukdel, aussi connu sous le nom de guerre Abou Moussab Abdelwadoud, né le 20 avril 1970 à Meftah, est mort le 3 juin 2020 à Talhandak près de Tessalit. Selon des confrères étrangers, Al-Qaida au Maghreb Islamique (AQMI) a reconnu dans une vidéo la mort de son chef, l’Algérien Abdelmalek Droukdel. AQMI reconnait sa mort dans une vidéo faisant son éloge funèbre et
“promettant de poursuivre le combat contre les forces françaises et autres en Afrique du Nord et au Sahel”, a dit, jeudi 18 juin, la directrice de Site, Rita Katz, sur son compte Twitter.
Faut-il le rappeler, la France a annoncé début juin que ses forces spéciales ont tué Droukdel dans le nord du Mali frontalier de l’Algérie. Les Etats-Unis ont assuré avoir fourni des renseignements et un soutien. Selon des informations, l’un des principaux faits d’armes de cette figure centrale du djihad sahélo-saharien depuis plusieurs décennies avait été d’unir sous la même bannière du Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans (GSIM) les principaux groupes djihadistes de la région en 2017. Faut-il le rappeler, (…)
RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DE L’ARTICLE DANS LA PARUTION DU LUNDI 22 JUIN 2020
Tougouna A. TRAORE
NOUVEL HORIZON