Le Royaume-Uni renonce à assurer la présidence tournante du Conseil de l’UE de juillet à décembre 2017, a-t-on appris mercredi auprès de l’exécutif britannique, moins d’un mois après le vote britannique en faveur d’une sortie de l’Union européenne. Londres devait initialement assumer cette présidence après Malte et avant l’Estonie.
“Divorce de velours”
Evoquant cette conversation téléphonique, M. Tusk a indiqué mardi avoir suggéré un “divorce de velours” à Mme May. “J’ai dit à la Première ministre Theresa May aujourd’hui que nous avions besoin d’un Brexit ordonné, calme, quelque chose comme un ‘divorce de velours’”, a-t-il écrit sur Twitter.
Samedi, le ministre des Affaires étrangères Didier Reynders avait indiqué que la Belgique était disposée à assumer la présidence de l’Union européenne à la place du Royaume-Uni. “Nous avons eu une présidence en 2001 puis en 2010 et la prochaine n’était prévue qu’en 2024”, avait-il ajouté.